En France, la durée moyenne d'un emprunt immobilier s'étend sur 248 mois, d'après les données de janvier 2023. Cette longue période justifie la rigueur des banques sur les critères d'attribution de ces prêts. Par ailleurs, il existe plusieurs stratégies pour maximiser ses chances d'obtenir un prêt immobilier.
Même si l'apport personnel ne constitue pas une condition pour l'attribution d’un crédit immobilier, il n'en demeure pas moins qu'il peut augmenter les chances d'une réponse favorable de la banque. En effet, l'emprunteur doit prévoir au moins 60 000 euros d'apport, ce qui est le minimum demandé par les banques. 10% à 20% du prix du bien acheté serviront à couvrir les frais de notaire, à la charge de l'emprunteur.
En outre, de plus en plus d'institutions bancaires exigent, en plus de l'apport personnel, une épargne qui équivaut à un an de remboursement du prêt. Il s'agit d'une sorte de garantie qui peut assurer sans difficulté la validation de la demande de crédit immobilier.
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Avis favorable pour les demandeurs en CDI ou les fonctionnaires
Par ailleurs, le Haut conseil à la stabilité financière (HCSF) a annoncé, le 1ᵉʳ janvier 2023, que la durée de remboursement d'un prêt immobilier ne devrait pas excéder les 25 ans. S'agissant du taux d'emprunt, il devra représenter 35% des ressources du bénéficiaire.
Selon les banques, un demandeur aux revenus stables a plus de chances d'obtenir un prêt. De même, la banque accorde plus facilement un crédit à une personne sous CDI ou à un fonctionnaire, qu'à un demandeur qui ne peut justifier ses revenus.
Un état de santé stable
Outre la stabilité financière, la banque s'intéresse également à la santé du demandeur du crédit. Bien qu'il soit possible de demander un prêt immobilier même après 65 ans, force est de constater qu'une personne de cet âge aura droit à une durée de remboursement plus courte. Aussi, la banque exige à ses clients de remplir un formulaire de santé. Dans le cas où le demandeur souffrirait d'une quelconque maladie, à l'instar du diabète, de l'obésité ou d'un taux élevé de cholestérol, il se verra imposer des garanties complémentaires d'assurance santé.
Enfin, un demandeur souffrant d'une pathologie sévère devra souscrire une complémentaire santé avec des garanties chômage, décès ou handicap, afin d'avoir plus de chances d'obtenir le prêt. A contrario, en cas de maladie chronique ou d'état de santé critique, la banque peut refuser le prêt bancaire.