Selon une étude de l’Institut Montaigne, les « classes moyennes » représenteraient près de la moitié de la population française. Toujours selon la même source, ces tranches de la société se situent entre les 30 % des plus modestes et les 20 % des plus riches.
Ces « classes moyennes » représentent « le cœur battant de notre pays », indique le Premier ministre, Gabriel Attal, qui leur promet d’ailleurs des réductions d’impôts. Mais selon Lisa Thomas-Darbois, directrice adjointe des études France de l’Institut Montaigne, ce « ventre mou » n’est « ni élite, ni ouvrière, ni bourgeoise, ni anarchiste, ni pauvre, ni riche ». De son côté, le site du ministère de l’Économie explique qu’il « s’agit des ménages dont le niveau de vie est compris entre les deux tiers et le double du niveau de vie médian », peut-on lire sur son site.
Les différentes catégories des « classes moyennes »
Bien que ça ne soit pas l’unique paramètre qui les définit, le salaire est un critère essentiel pour déterminer qui fait partie de ces tranches de la population et qui n’en fait pas. Dans son étude, l’institut Montaigne explique que les « classes moyennes » sont composées de deux catégories. Une classe moyenne inférieure, avec des revenus nets mensuels qui se situent entre 1 440 et 2 260 euros et une classe moyenne supérieure dont les revenus nets mensuels sont situés entre 2 260 et 3 110 euros.
Le Parisien a d’ailleurs relayé le tableau complet du CRÉDOC qui montre où se situe chaque catégorie de la société par rapport aux revenus nets de chacune d’entre elles. Selon ce tableau, les catégories des pauvres constituent 10 % de la population française avec des revenus nets mensuels qui sont inférieurs à 870 euros. Ensuite, viennent les catégories modestes avec des revenus nets qui se situent entre 870 et 1 440 euros par mois, ces catégories concernent 20 % de la population. Les catégories moyennes inférieures constituent 30 % de la population française, avec des revenus nets situés entre 1 440 et 2 260 euros par mois.
Viennent ensuite les catégories moyennes supérieures qui représentent quant à elle 20 % de la société avec des revenus nets mensuels situés entre 2 260 et 3 110 euros. Les catégories aisées représentent 10 % de la population française, avec des revenus nets qui sont situés entre 3 110 et 4 050 euros par mois. Enfin, les hauts revenus représentent quant à eux 10 % de la société avec des revenus nets mensuels supérieurs à 4 050 euros. À noter que les revenus de chaque ménage sont calculés sur la base des revenus mensuels nets divisés par le nombre d’unités de consommation du ménage.
Pour l’institut Montaigne, ces catégories de la population française ne doivent pas être définies uniquement selon leurs revenus. En effet, des paramètres tels que le patrimoine immobilier ou encore la structure des dépenses doivent être pris en compte, indique l’institut.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
