La première vague de distribution du chèque énergie débutera le 3 novembre et s’étalera jusqu’au 28 novembre, selon le calendrier établi par département. Environ cinq millions de ménages modestes sont concernés par cette aide versée automatiquement par l’État pour alléger les factures d’électricité, de gaz ou de fioul. Mais à l’approche de cette période très attendue, une autre réalité s’impose : celle des arnaques qui se multiplient autour du dispositif.
Habituellement distribués au printemps, les chèques énergie seront envoyés exceptionnellement à partir du mois de novembre, en raison de l’adoption tardive du budget 2025. La majorité des bénéficiaires n’ont aucune démarche à effectuer, puisque l’aide est attribuée automatiquement en fonction du revenu fiscal et de la composition du foyer. Pour les ménages qui souhaitent vérifier leur éligibilité, le seul site fiable reste chequeenergie.gouv.fr.
L’association UFC-Que Choisir recommande d’y jeter un œil, rappelant que le système d’identification automatique des bénéficiaires a déjà connu des ratés les années précédentes. Mais comme à chaque campagne d’envoi, les escrocs profitent du moment pour piéger les Français avec de faux messages, promesses de « chèques exceptionnels » ou de « nouveaux droits à valider ».
Le ministère de l’Économie alerte sur l’arnaque au chèque énergie
« Nous constatons une recrudescence des appels, mails et SMS frauduleux. Merci d’être très vigilants : l’Assistance Utilisateurs ne vous contactera jamais pour vous demander vos coordonnées bancaires », rappelle Bercy sur le portail officiel du chèque énergie.
Les fraudeurs imitent les communications gouvernementales pour inspirer confiance, redirigeant les victimes vers des sites piégés qui collectent leurs informations personnelles ou bancaires. Certains messages promettent même un « chèque complémentaire » ou une « aide urgente à réclamer ».
Depuis début octobre, les signalements de ces tentatives se sont multipliés. Le ministère appelle donc les Français à ne jamais cliquer sur les liens contenus dans les SMS ou e-mails et à se méfier de toute demande de coordonnées.
Il faut retenir que seuls les sites en .gouv.fr sont légitimes. En cas de doute, il vaut mieux contacter le numéro vert officiel ou ignorer le message. Derrière une aide bienvenue, les fraudeurs redoublent d’imagination pour profiter de la précarité énergétique qui touche encore plus d’un tiers des foyers français.








