Chauffage : ces aides qui vont disparaître avant 2026

Les aides pour le chauffage au bois diminuent ou disparaissent avant 2026. MaPrimeRénov’ sera suspendu début 2026 faute de budget.

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Chauffage : ces aides qui vont disparaitre avant la fin de l'année Crédit : Canva | Econostrum.info

Le chauffage représente une part importante du budget des foyers en France. Les prix des bûches et des granulés demeurent élevés en 2025, bien que certains autres types d’énergie aient vu leurs prix se stabiliser.

Face à cette situation, de nombreux ménages cherchent des moyens pour alléger leurs factures de chauffage. Plusieurs aides financières existent encore, mais certaines vont disparaître ou être réduites avant 2026, incitant ainsi les foyers à agir rapidement. Le chèque énergie bois, instauré pour aider les ménages modestes à compenser la hausse des prix des combustibles, a été supprimé pour 2025 et les années suivantes.

Ce dispositif, qui offrait entre 50 et 200 euros en fonction du type de combustible, ne sera plus disponible. En revanche, le chèque énergie classique reste une aide importante. Attribué automatiquement selon le revenu fiscal de référence et la composition du foyer, il peut servir à payer des dépenses énergétiques, y compris l’achat de bois de chauffage ou de pellets, à condition que le fournisseur accepte ce mode de paiement.

Aides pour améliorer le système de chauffage

En 2025, d’autres aides permettent de soutenir les foyers souhaitant. MaPrimeRénov’, reconduit cette année, reste un dispositif majeur pour l’installation d’équipements de chauffage à base de biomasse, comme des poêles, des chaudières ou des inserts. Les montants attribués pour ces installations ont toutefois été réduits d’environ 30 % depuis 2024, en particulier pour les rénovations monogestes.

En 2026, les montants de MaPrimeRénov’ pour les équipements de chauffage au bois pourront atteindre 1 250 euros pour les foyers très modestes, 1 000 euros pour les ménages modestes, et entre 500 et 750 euros pour les revenus intermédiaires. Ces aides peuvent être cumulées avec les Certificats d’Économies d’Énergie (CEE), qui seront également versés jusqu’à fin 2025, ainsi qu’avec la TVA à taux réduit de 5,5 %, l’éco-prêt à taux zéro et, selon les régions, des aides locales.

Cependant, le dispositif MaPrimeRénov’ restera suspendu début 2026 en raison de l’absence de budget, comme l’a confirmé Vincent Jeanbrun, ministre du Logement. Il a précisé qu’une loi spéciale ne permettrait pas de lever cette suspension, soulignant qu’aucun guichet ne pourrait rouvrir tant qu’un budget n’aura pas été voté.

Conditions pour bénéficier des aides

Pour bénéficier de ces aides, plusieurs conditions doivent être remplies. Le logement concerné doit être la résidence principale du ménage et avoir plus de 15 ans en métropole. Les travaux doivent être réalisés par un artisan certifié RGE (Reconnu Garant de l’Environnement), et les montants des aides sont modulés en fonction des revenus fiscaux du foyer. Pour les foyers à faible revenu, un effort supplémentaire est apporté, avec des montants d’aide plus élevés.

En complément des aides financières, certains gestes pratiques permettent de réduire les coûts du chauffage au bois. Acheter le bois hors saison, comparer les prix des fournisseurs et garantir un stockage sec et adapté peuvent déjà significativement alléger la facture de chauffage. Ainsi, bien que plusieurs aides restent disponibles pour les foyers chauffés au bois en 2025, la réduction ou la disparition de certaines d’entre elles avant 2026 nécessite une action rapide de la part des ménages souhaitant en bénéficier avant que ces dispositifs ne changent.

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