Carte grise : une nouvelle hausse des tarifs dans ces régions dès le 1ᵉʳ mars

Après plusieurs augmentations en début d’année, les automobilistes de certaines régions verront le prix de leur carte grise encore grimper dès mars.

Publié le
Lecture : 2 min
Une clé de voiture posée sur une carte grise et un permis de conduire français.
Carte grise : une nouvelle hausse des tarifs dans ces régions dès le 1ᵉʳ mars | Econostrum.info

Le coût d’immatriculation des véhicules poursuit son envolée dans plusieurs régions françaises. Dès le 1ᵉʳ mars, les prix de la carte grise augmenteront dans les Hauts-de-France, impactant directement le budget des automobilistes. Par ailleurs, les aides accordées aux véhicules dits « propres » sont également revues à la baisse.

Jusqu’à présent fixé à 36,20 euros, le prix du cheval fiscal, qui sert de base au calcul de la carte grise, passera à 42 euros dès le 1ᵉʳ mars 2025 dans les Hauts-de-France. Cette augmentation suit une tendance observée dans d’autres régions où des hausses ont déjà été appliquées en janvier et février. Malgré cela, la région reste encore parmi les moins chères de France, loin derrière des territoires comme la Bretagne, le Grand Est ou la Normandie, où le tarif peut grimper jusqu’à 60 euros.

Cette hausse s’inscrit dans un contexte de réduction des financements publics, les recettes des cartes grises constituant une source de revenus majeure pour les collectivités régionales. En 2024, ces taxes ont rapporté environ 150 millions d’euros aux Hauts-de-France, une somme qui pourrait être encore plus importante avec ce nouveau barème.

Fin de l’exonération pour les véhicules propres

Autre mauvaise nouvelle pour les automobilistes : l’exonération de 50 % sur la carte grise des véhicules dits propres (hybrides ou fonctionnant au GPL) disparaît dans les Hauts-de-France. Jusqu’à présent, cette mesure encourageait l’achat de véhicules moins polluants en réduisant le coût de leur immatriculation. Désormais, seuls les véhicules 100 % électriques continueront à bénéficier d’une exonération totale.

Cette suppression risque de freiner l’adoption des motorisations alternatives comme les hybrides rechargeables ou le bioéthanol, alors même que ces technologies permettent de réduire les émissions sans nécessiter un passage complet à l’électrique. De nombreux automobilistes comptaient sur cette aide pour amortir l’investissement initial souvent plus élevé de ces modèles.

Une hausse généralisée des cartes grise en France

Les Hauts-de-France ne sont pas la seule région à voir les prix de la carte grise grimper. Depuis janvier, plusieurs territoires ont déjà appliqué des augmentations similaires, rendant l’immatriculation des véhicules plus coûteuse dans tout le pays. Avec un tarif qui varie désormais entre 42 et 60 euros par cheval fiscal, la facture peut vite devenir salée pour les véhicules les plus puissants.

Par exemple, pour une voiture affichant 7 chevaux fiscaux, le coût d’immatriculation dans les Hauts-de-France passera de 253 euros à 294 euros, soit 41 euros de plus à régler pour le propriétaire. Pour une berline plus puissante de 10 chevaux fiscaux, la différence atteindra 58 euros.

Une charge supplémentaire pour les automobilistes

Cette nouvelle hausse des frais d’immatriculation alourdit encore un peu plus le budget automobile des Français, déjà impacté par la montée des prix du carburant et les nouvelles taxes environnementales. L’augmentation du malus écologique, la fin de certaines aides à l’achat et désormais la carte grise plus chère compliquent la vie des conducteurs, en particulier ceux vivant en zone rurale et dépendants de leur voiture.

Face à ces changements, certains pourraient être tentés de retarder l’achat d’un véhicule neuf ou d’occasion, voire d’opter pour des régions où le coût de la carte grise reste plus abordable. Cependant, avec des hausses qui se généralisent à l’échelle nationale, cette solution pourrait rapidement devenir inefficace.

L’augmentation du tarif des cartes grises dans les Hauts-de-France s’inscrit dans une logique nationale de révision des taxes automobiles. Entre la hausse du cheval fiscal et la suppression des aides aux véhicules propres, les automobilistes doivent désormais composer avec des coûts supplémentaires pour l’immatriculation de leur véhicule. Une tendance qui pourrait bien se poursuivre dans les années à venir.

Laisser un commentaire

Partages