Dans une tentative de rationaliser ses dépenses, l’État modifie le processus d’envoi des cartes grises. À compter de janvier 2025, elles seront directement livrées en boîte aux lettres via un système de suivi postal. Quels impacts pour les automobilistes et quels enjeux cette réforme soulève-t-elle ?
Face à une situation budgétaire tendue, le gouvernement revoit le système de distribution des cartes grises. Jusqu’à présent, ces documents étaient envoyés par courrier recommandé, nécessitant une signature du destinataire ou un retrait à La Poste. Dès le 2 janvier 2025, cette procédure évolue : les certificats d’immatriculation seront envoyés en lettre suivie, directement dans les boîtes aux lettres des automobilistes. Cette mesure, officialisée par un arrêté publié au Journal Officiel, vise à réduire les coûts tout en conservant une traçabilité grâce au suivi postal.
L’État estime que cette nouvelle méthode permettra une économie significative, tout en simplifiant la réception pour les usagers. Si les résultats de cette réforme s’avèrent concluants au terme de l’année 2025, le système sera adopté de manière permanente.
Une sécurité toujours assurée
Bien que la suppression de la signature de réception puisse susciter des inquiétudes, les autorités se veulent rassurantes. Selon l’arrêté, paru le 18 decembre au Journal Officiel, le passage à un envoi suivi garantit une preuve de distribution. En cas de problème, cette méthode permettrait de retracer la livraison. Cependant, certains experts soulignent que cette nouvelle méthode pourrait accroître les risques de perte ou de vol, notamment si les documents sont déposés dans des boîtes aux lettres non sécurisées.
Pour éviter les problèmes liés à l’envoi physique, l’idée d’une dématérialisation des cartes grises est également évoquée. A l’image de ce qui est fait pour le permis de conduire avec l’application France Identité, comme le précise Capital.
Un impact limité sur les démarches administratives
Pour les automobilistes, la demande de carte grise reste inchangée. Elle doit être effectuée en ligne sur le site de l’Agence nationale des titres sécurisés (ANTS) ou via l’application mobile Simplimmat. Les concessionnaires habilités peuvent également prendre en charge cette démarche. Toutefois, il est rappelé qu’aucune demande ne peut être réalisée directement en préfecture ou sous-préfecture, conformément à la dématérialisation des services publics.
Le coût d’une carte grise demeure variable, dépendant des caractéristiques du véhicule et de la région. Ce changement dans l’envoi n’aura donc pas d’impact sur le tarif, mais pourrait simplifier la réception pour les usagers. Cette réforme marque une étape dans la stratégie de réduction des coûts administratifs tout en répondant aux attentes de simplification. Si elle offre des avantages en termes de commodité, elle devra démontrer son efficacité et garantir la sécurité des envois, condition sine qua non pour convaincre les usagers de son bien-fondé.
C’est d’une bêtise monumentale… Donc un facteur qui livre à la mauvaise adresse et qui valide le dépôt en BAL mais dont le bénéficiaire n’aura pas accès… Vu que pas livré correctement pourra attendre ladite cg et faire réclamation mais aura bien du mal à prouver la non_réception de cette dernière.
Déjà que chez-moi, quand un livreur ne trouve pas mon adresse et va livrer chez des voisins que je ne connais pas et qui ne me connaissent pas malgré un numéro de téléphone à disposition au cas où… En gros faudra faire avec les erreurs de livraison et le sérieux des personnes pour que beaucoup plus tard l’on puisse recevoir nôtre bien.
Non mais il n’y a pas à dire… C’est beau l »‘évolution »…
Pour faire des économies au détriment de personnes qui sont dans l’attente et qui malgré tout ont payées le « sésame » en risquant par ce biais de se retrouver malgré soit et en toute légalité qui deviendrai illégalité dans le temps … « on n’est pas sorti du sable ».
C’est quoi la prochaine trouvaille qu’on rigole un peu !!!???