Après avoir connu une hausse au cours du mois de janvier, puis une baisse durant la première semaine de février, les prix du pétrole semblent s’être stabilisés depuis quelques jours. En France, les prix des carburants se sont aussi stabilisés après avoir enchaîné les augmentations.
Selon le site spécialisé carburants.org, le prix du gasoil pour ce mercredi 7 février est de 1,816 euros le litre, soit une hausse de près 4% par rapport au mois dernier. De son côté, le SP98 est au prix de 1,913 euros le litre contre 1,83 euro le litre pour le SP 95. L’E10 et le E85 sont, quant à eux, respectivement au prix de 1,82 euro et 0,92 euro le litre. De son côté, le site prix-du-carburant.fr affiche un prix de 1,802 euro le litre pour le Gazole. Pour le SP95 et le SP98, les tarifs affichés sont respectivement de 1,833 euro et 1,898 euro le litre. Enfin, les tarifs affichés pour le E85 et l’E10 sont respectivement de 0,908 euro et 1,898 euro le litre.
Après avoir enchaîné les reculs durant toute la première semaine du mois de février, les prix du pétrole semblent retrouver des couleurs. Ce mercredi 7 février, le prix du Brent est affiché à 79,06 dollars par le site Prixdubaril.com. Vendredi, le baril de Brent de la mer du Nord avait été cédé à 77,33 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) est affiché à 73,63 dollars par le site Boursourama.com.
Mercredi, ce même baril avait été laissé à 72,28 dollars. Le recul enregistré il y a quelques jours est notamment dû à l’annonce faite par les États-Unis qui ont confirmé la création de 353 000 emplois. « Le marché craint que la Réserve fédérale ne soit pas en mesure de baisser ses taux comme elle le prévoyait jusqu’ici », avait expliqué Phil Flynn, de Price Futures Group.
TotalEnergies boycotte la mer Rouge : quel impact sur les prix des carburants ?
Il faut dire que depuis plusieurs semaines, les marchés pétroliers sont particulièrement instables. Plusieurs paramètres viennent l’impacter, mais c’est surtout la situation en Mer rouge qui est au centre de toutes les préoccupations. D’ailleurs, le groupe TotalEnergies a pris la décision d’interdire à ses navires de passer par le canal de Suez. En détournant par l’Afrique du Sud, les tarifs de transports pourraient donc être revus à la hausse dans le cas où la situation se prolonge. « Le conflit entre les Houthis et la coalition dirigée par les États-Unis a un impact significatif sur la région. Nous sommes donc prudents et ne traversons plus la mer Rouge », a indiqué Patrick Pouyanné, PDG de TotalEnergies.
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