Après une hausse de plusieurs semaines, les prix des carburants ont enfin entamé une tendance baissière depuis mercredi en France. Une bonne nouvelle pour les automobilistes qui pourront faire quelques économies sur leur plein.
Ce mercredi 28 février, les prix des carburants sont, en effet, en net recul. Selon le site spécialisé Carburants.org, le prix du gasoil pour ce mercredi 28 février a atteint les 1,82 euro le litre. Le SP98 et le SP95 sont également en net recul par rapport à la semaine dernière. Ils affichent respectivement 1,92 euro et 1,86 euro le litre. Enfin, l’E10 et l’E85 sont à 1,84 euro et 0,90 euro le litre. Des prix identiques à ceux de la semaine dernière.
Ainsi, on constate que le prix du gasoil a baissé de 2 centimes en quelques jours. La semaine dernière, il était affiché à 1,84. Même tendance pour les tarifs du SP98 et le SP95 qui ont reculé d’un centime d’euro en une semaine. Mercredi dernier, les prix étaient respectivement de 1,93 et 1,87 euro le litre. Cependant, malgré cette baisse des tarifs, les prix restent toujours plus élevés que ceux constatés à la pompe le mois passé. Il faut dire que les prix de pétrole sont particulièrement instables.
La baisse des prix carburants va-t-elle s’accentuer ?
Après la forte baisse enregistrée au début du mois de février, les prix se sont stabilisés dans une fourchette haute. Ce mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord est affiché au prix de 82,71 dollars. De son côté, le baril de West Texas Intermediate (WTI) coûte 77,84 dollars. Malgré cette légère progression, on est bien loin des niveaux très élevés atteints en fin d’année dernière. Avec l’instabilité des marchés pétroliers, il est donc très difficile de se prononcer sur la tendance des prix des carburants en France pour les prochaines semaines.
Par ailleurs, alors que l’État avait mis en place un chèque carburant pour les automobilistes les plus précaires, ce dispositif pourrait bien sauter. En effet, selon une information des Échos et de BFM Business, le chèque carburant pourrait être impacté par le plan d’économies annoncé par Bruno Le Maire. Ce dispositif de l’État, destiné aux 50 % des foyers les plus modestes, devait être reconduit et concerner 1,6 million de ménages en 2024. Mais le recul de la croissance risque de changer la donne. En effet, dans son optique de réaliser des économies « massives » en 2024, le chèque énergie de 100 euros pourrait être sacrifié par le gouvernement.
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