Après avoir dépassé le seuil des 2 euros le litre au cours du mois d'avril, l'essence a entamé une tendance baissière depuis le 2 mai. Cette tendance est également valable pour le diesel, qui a nettement reculé par rapport aux tarifs constatés au mois dernier.
Pour ce mercredi 8 mai, le sans-plomb 98 est affiché à 1,989 euros le litre par le site spécialisé Carburants.org. Un prix certes sous le seuil symbolique des 2 euros, mais tout de même nettement supérieur aux tarifs constatés l'année dernière à la même période. Toujours selon la même source, le sans-plomb 95 est cédé, ce mercredi, à 1,913 euros le litre. Là aussi, le recul est conséquent comparé à la deuxième moitié d'avril. Pour ce qui est du E10 et du E85, les tarifs affichés ce mercredi sont respectivement de 1,906 et 0,902 euro le litre.
Concernant le gazole, il est toujours au-dessous de la barre du 1,8 euro le litre en cette première décade du mois de mai. Ce mercredi, il est proposé à 1,752 euros le litre, selon le site Carburants.org, soit un recul de plus de 6 centimes (4 %) par rapport au début du mois dernier.
Les stations qui proposent les meilleurs prix des carburants
Pour ce qui est des stations qui offrent les meilleurs prix en France, pour le SP98, c'est la station Intermarché - Ahun (23150) qui propose le meilleur tarif national, soit 1,919 euro le litre. Pour ce qui est du gasoil, le tarif le moins cher est de 1,659 euros le litre, et il est proposé par la station Système U - Saint-Pierre-Oléron (17310).
Par rapport au mois dernier, les prix des carburants en France ont nettement reculé, en grande partie sous l'influence des cours de l'or noir. Après avoir atteint des niveaux records durant le mois d'avril, les prix de pétrole ont enchaîné les reculs par la suite.
Ce mercredi, le baril de Brent de la mer du Nord est cédé à 82,22 dollars. On est bien loin des 90 dollars atteints le mois dernier. Quant au baril de West Texas Intermediate (WTI), il est repassé sous le seuil des 80 dollars, en se situant à 77,39 dollars le baril. C'est l'espoir d'une trêve à Gaza qui a calmé les marchés pétroliers, mais ces derniers pourraient de nouveau s'emballer. En cause, Israël a refusé une proposition de trêve à Gaza après les récentes discussions entreprises par les pays médiateurs.