Depuis la mi-avril, les prix des carburants sont sur une tendance baissière, mais les prix constatés cette semaine demeurent toujours supérieurs à ceux enregistrés il y a une année. Pour préserver le pouvoir d’achat des automobilistes, le plafonnement des carburants est plus que jamais réclamé.
À cause de l’envolée des prix de l’or noir durant le mois dernier, les carburants avaient, également, atteint des niveaux très élevés. À titre d’exemple, le SP98 avait dépassé le seuil des 2 euros le litre. Face à cette situation, l’association 40 Millions d’automobilistes avait lancé une pétition pour plafonner les prix des carburants à 1,5 euro le litre.
« En un peu plus d’un an, le litre de SP95 a gagné 32 centimes d’euro et celui du gazole a augmenté de 21 centimes d’euro. Rapporté à la consommation annuelle moyenne d’un automobiliste, cela correspond à un surcoût moyen d’un peu plus de 200 euros par an (+13,3%) pour chaque automobiliste », avait expliqué l’association lors du lancement de sa pétition.
Depuis, les prix des carburants ont nettement reculé, mais ils restent toujours plus élevés que ceux constatés l’année dernière. Par conséquent, les revendications de l’association 40 Millions d’automobilistes sont toujours d’actualité, d’autant plus que la pétition, lancée le mois dernier, a récolté plus d’un million de signatures.
Avec un tel succès, les automobilistes souhaitent que les élus parlementaires répondent favorablement à l’appel de l’association en ouvrant le débat concernant le plafonnement des prix des carburants à 1,5 euro le litre. Pour arriver à tel niveau, le gouvernement devra donc revoir sa taxe sur le carburant. Pour rappel, celle-ci représente 60 % des prix affichés à la pompe.
Pourquoi le plafonnement des prix des carburants s’annonce difficile
Avec plus de 41 milliards d’euros qui rentrent dans les caisses de l’État grâce à la taxation sur les carburants, une suppression ou une baisse de la TICPE paraît difficilement envisageable dans le contexte actuel. Pour rappel, le gouvernement a annoncé un plan d’économies de 10 milliards pour l’année 2024. S’agissant de l’année prochaine, l’État veut économiser 20 milliards sur le budget de 2025.
Pour faire face à la hausse des prix des carburants, le gouvernement pourrait donc envisager d’autres solutions que celle demandée par l’association 40 Millions d’automobilistes. Comme avec l’indemnité carburant, des options plus temporaires destinées aux Français les plus modestes ont plus de chances de voir le jour si le carburant continue de flamber.
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