Pour remédier aux problèmes liés au logement à Montréal, la Ville prévoit d’allouer un budget plus conséquent pour héberger les ménages actuellement sans logement.
À l’occasion du 1ᵉʳ juillet, jour phare de la nation, l’Office municipal d’habitation de Montréal a annoncé venir en aide à 17 nouvelles familles qui ont perdu leur logement, alors que de nombreux baux arrivent à échéance. Ces ménages sont actuellement hébergés à l’hôtel dans le cadre d’un programme d’urgence mis en place par l’organisme.
Le nombre de ménages sans abri a doublé en une année
La Ville de Montréal a décidé d’allouer des fonds pour héberger des ménages ayant perdu leur logement sans en trouver un nouveau. À cet égard, l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM), chargé d’aider les locataires dans leur recherche d’appartement, accompagne actuellement 250 ménages, soit 130 de plus que l’an dernier à la même période.
Cette augmentation de plus de la moitié a été soulignée par la mairesse Valérie Plante lors d’une conférence de presse la semaine dernière. « C’est une période stressante pour beaucoup de monde en raison de la crise du logement », a-t-elle ajouté. En 2024, non seulement le nombre de ménages nécessitant une assistance a augmenté, mais aussi le budget alloué à ces aides sociales.
Selon Benoit Dorais, responsable du logement au comité exécutif, la Ville a augmenté le financement pour l’hébergement d’urgence à 3,5 millions cette année, contre 2,95 millions en 2023. « Si cela coûte plus cher, nous absorberons la facture. Nous prévoyons même de devoir décaisser davantage », a déclaré M. Dorais, également maire de l’arrondissement du Sud-Ouest.
La Ville de Montréal ne peut pas tolérer les campements
Conformément aux déclarations de la mairesse de la Ville, les campements établis par les sans-abris ne seront en aucun cas tolérés et seront démantelés, particulièrement étant donné que le nombre de refuges est jugé suffisant pour héberger tout le monde.
En ce qui concerne les campements de manifestants dans des lieux publics comme celui du square Victoria, pourquoi les tolérer ? Mme Plante a répondu à cette question en expliquant que les personnes qui manifestent pour une cause spécifique n’ont généralement pas l’intention de demeurer sur place à long terme. Elle a précisé que les manifestants ont habituellement un domicile où ils peuvent retourner pour manger et se doucher. En revanche, elle a souligné qu’il n’était pas acceptable de laisser des gens vivre dans la rue sans accès à l’eau courante et aux toilettes.
