Moins d’emploi, plus de chômage : Le Québec fortement impacté au second semestre de 2024

Lors du second trimestre de 2024, une diminution notable de 59 000 postes vacants a été observée au Canada. Cette diminution correspond à environ 9,2 %, ce qui représente la huitième baisse consécutive depuis le second trimestre en 2022 et le double de la baisse observée au premier trimestre de 2024.

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Une réduction notable dans le nombre de postes vacants a été observée au Canada lors du second trimestre de 2024, et plusieurs facteurs peuvent l’expliquer. Cela pourrait indiquer que davantage de personnes ont trouvé un emploi ou que l’offre d’emploi a ralenti. Ce phénomène pourrait également être lié à des incertitudes économiques, freinant les embauches.

Selon les données du second trimestre de 2024, le nombre de postes vacants s’est établi à 582 600. Les postes permanents ont diminué de 8,3 %, tandis que les postes temporaires ont enregistré une baisse de 12,9 %. En parallèle, le nombre d’emplois salariés a progressé avec une augmentation de 0,4 %, soit 62 000 postes supplémentaires. Ainsi, le taux de postes vacants s’est chiffré à 3,3 % pour cette période.

Les catégories les plus touchées par la baisse

D’après Statistique Canada, sept des dix principales catégories professionnelles ont connu une diminution importante du nombre de postes vacants. Par exemple, dans les secteurs du transport, de la machinerie et des domaines connexes, la baisse a atteint 15,3 %. Quant aux secteurs des ventes et des services, ils ont enregistré une réduction de 9,9 %.

Le secteur des finances et de l’administration a également subi une baisse de 5,8 %, tandis que celui de la santé a observé une diminution de 4,3 %. Dans le domaine des sciences naturelles et appliquées, ainsi que des secteurs apparentés, la réduction a été de 9,6 %.

En revanche, dans des secteurs comme les ressources naturelles, l’agriculture, la production, ainsi que les arts, la culture, le sport et les loisirs, les postes vacants ont peu varié. On observe aussi une certaine stabilité chez les membres du corps législatif et les cadres supérieurs par rapport au trimestre précédent.

Une baisse notable pour les postes nécessitant moins de qualifications

La diminution des postes vacants s’explique en grande partie par la réduction des offres d’emploi requérant un diplôme secondaire ou un niveau de scolarité inférieur. Comparativement à l’année précédente, ces postes ont chuté de 29,8 %, soit une diminution de 140 900 postes. Cette baisse représente plus de 70 % de la réduction totale des postes vacants sur un an.

Des variations régionales significatives

Au second trimestre de 2024, 25 des 69 régions économiques du Canada ont connu une diminution du nombre de postes vacants. Au Québec, la baisse a atteint 16,3 %, tandis que l’Île-du-Prince-Édouard a enregistré une diminution de 13,8 %. En Ontario, la baisse s’élève à 9,7 %, suivie de l’Alberta à 6,5 % et de la Saskatchewan à 6,3 %. En Colombie-Britannique, la baisse était de 4,6 %, et au Yukon, elle a atteint 16,1 %.

Les baisses les plus marquées ont été enregistrées à Toronto, en Montérégie et dans le Lower Mainland-Sud-Ouest de la Colombie-Britannique. Cependant, une hausse de 0,5 point, soit 4,3 %, a été observée dans le sud-ouest du Manitoba. Le Québec a enregistré la plus forte baisse annuelle dans plusieurs de ses régions, avec une diminution globale de 1,5 point de pourcentage, se chiffrant à 3,2 %, ce qui représente la baisse la plus importante parmi toutes les provinces.

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