Le Québec, à l’instar de nombreuses autres provinces, fait face à une pénurie de main-d’œuvre dans plusieurs secteurs d’activité. Face à cette situation, certains métiers sont particulièrement recherchés sur le marché du travail et offrent des salaires attractifs. C’est notamment le cas pour ce métier très bien rémunéré qui recrute massivement au Québec.
Au Québec, l’industrie de la construction est à la recherche d’embauche et les entreprises du secteur n’arrivent pas à combler le déficit en main-d’œuvre. Pourtant, les entreprises du domaine proposent des salaires intéressants, comme le rapporte les professionnels du secteur. « On peut très bien gagner sa vie sur la construction », affirme le porte-parole de l’Association de la construction du Québec (ACQ), Guillaume Houle, au Journal du Québec.
Selon ce responsable, le secteur de l’industrie de la construction offre un salaire moyen d’environ 45 $ de l’heure, ce qui constitue une rémunération alléchante par rapport à de nombreux autres secteurs. Dès l’obtention de son diplôme d’études professionnelles (DEP), un charpentier-menuisier gagnera 26,31 $ de l’heure, un salaire qui grimpera en quelques années seulement jusqu’à 44,23 $. À peu près dans le même temps, un frigoriste verra sa rémunération horaire passer de 22,40 $ à plus de 47 $, et un mécanicien d’ascenseurs, de 25 $ à 50 $.
Voici les salaires proposés dans le secteur de la construction
Il existe plusieurs offres d’emploi à des postes fortement rémunérateur dans le secteur de la construction. Voici une liste non exhaustive pour vous tenir informé :
- Briqueteur-maçon : 43,85 $/heure
- Charpentier-menuisier : 44,23 $/heure
- Couvreur : 45,15 $/h
- Électricien : 44,79 $/h
- Frigoriste (halocarbure) : 47,03 $/heure
- Grutier : 44,79 $/heure
- Mécanicien d’ascenseur : 50 $/heure
Mieux encore, travailler dans le secteur de la construction offre la possibilité de faire beaucoup d’heures supplémentaires, ajoute le porte-parole de l’ACQ, en précisant que les bénéfices de travailler en construction dépassent largement la question du salaire. « Il y a un fonds de pension compétitif avec celui du secteur public, des assurances qui sont payées presque entièrement par les employeurs, de même que les frais de déplacement », souligne-t-il.
De plus, la demande dans le secteur de la construction reste très élevée sur les chantiers à travers tout le Québec. La Commission de la construction estime qu’il manquera environ 17 000 travailleurs par an au cours des dix prochaines années pour répondre aux besoins de main-d’œuvre de l’industrie. « Notre secteur n’est pas au chômage, loin de là », souligne le porte-parole de l’ACQ.