Canada : Ces métiers ne connaîtront pas une hausse de salaire conséquente en 2025

Avec le ralentissement économique que vit le Québec actuellement, les hausses salariales prévues pour l’année 2025 sont forcément revues à la baisse. Quels sont donc les secteurs les plus touchées par cette baisse de cadence d’augmentation ?

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Alors que le Québec traverse une période d’incertitudes et de ralentissement économique, qui affecte plusieurs secteurs, les augmentations salariales en prennent un coup. En effet, en 2025, la cadence des hausses de salaires ralentira légèrement par rapport à l’an passé, selon des experts.

Des recherches menées au sein de plusieurs entreprises de rémunération au Québec ont permis d’établir un rapport d’enquête sur les prévisions des augmentations salariales pour 2025. Ce rapport indique que les hausses de salaires au Québec en 2025 varieront entre 2,6 % et 3,8 %. En comparaison avec 2024, où les taux de hausse se situaient entre 3,6 % et 4,1 %, on observe une légère baisse.

Selon Karl Blackburn, président et chef de la direction du Conseil du patronat du Québec, le taux d’augmentation prévu pour 2025 reflète bien la réalité économique et le ralentissement que connaît la province. Parmi les quelque 900 entreprises sondées au Québec, entre 5 et 7 % prévoient un gel salarial, contre 3,25 % en 2024.

Pourquoi les augmentations de salaires sont revues à la baisse au Québec ?

Plusieurs facteurs poussent les entreprises à revoir leur politique d’augmentation salariale pour 2025. D’abord, le ralentissement économique généralisé, qui frappe particulièrement le Québec. Ensuite, la pression sur le marché du travail, accentuée par une pénurie de main-d’œuvre.

Le chef de la direction du Conseil du patronat souligne que cette pénurie touche plusieurs secteurs. Les restrictions gouvernementales concernant à l’immigration de travailleurs temporaires étrangers, qui comblaient plusieurs de ces postes, compliquent la situation, ce qui se reflète inévitablement sur les salaires.

Manon Poirier, directrice générale de l’Ordre des conseillers en ressources humaines agréés, ajoute : « Bien qu’on ait vu, dans les derniers mois, une pression moindre pour les postes non qualifiés, la pénurie persiste dans les secteurs très spécialisés. »

Quels sont les secteurs touchés par cette baisse d’augmentation ?

Certains secteurs seront plus impactés que d’autres. Par exemple, dans les services publics, les hausses salariales plafonneront à 2,6 %. En revanche, dans la finance, les assurances et l’énergie, on prévoit une hausse de 3,5 %.

Voici les prévisions pour d’autres secteurs :

  • Agriculture : 3 % d’augmentation.
  • Transport et entreposage : 3,1 %.
  • Commerce de gros et de détail : 3,3 %.
  • Services professionnels, scientifiques et techniques : 3,8 %.
  • Construction : 4,13 %.
  • Immobilier : 3,9 %.

L’Ordre des conseillers en ressources humaines appelle également à plus de transparence salariale de la part des entreprises. Cette transparence permettra non seulement de bâtir un climat de confiance, mais aussi de motiver et de fidéliser les employés. Ainsi, ils auront une meilleure vision de leur avenir professionnel au sein de leur entreprise.

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