Pour beaucoup de Français, l’expatriation au Canada est une grande opportunité pour évoluer, aussi bien sur le plan personnel que sur le plan professionnel. Néanmoins, avec la situation économique actuelle du pays et les décisions politiques récentes concernant le gel du PTET, les incertitudes commencent à s’installer. Est-ce toujours une bonne idée de s’expatrier pour un français ?
Un Français doit-il s’expatrier au Canada ?
Les Français voient le Canada comme une belle opportunité d’améliorer leur qualité de vie, tant sur le plan professionnel que personnel. Avec une communauté française en pleine croissance, particulièrement au Québec, à Toronto ou encore à Vancouver, de plus en plus de Français perçoivent le Canada comme la destination idéale pour s'expatrier.
Au fil des ans, le Canada a su mettre de l’avant ses atouts, offrant aux étrangers désireux de s’y installer toutes les raisons de rester. Avec un cadre de vie agréable, une économie solide et une communauté française accueillante, l’intégration dans ce nouveau pays semble à la portée de tous.
Cependant, ce n’est pas tout le monde qui peut envisager une expatriation pour le moment. Cela fait suite à la décision du gouvernement de geler le Programme de travailleurs étrangers temporaires (PTET), en particulier pour ceux qui occupent des postes à bas salaire. Alors que de nombreux Français étaient prêts à occuper des emplois peu rémunérés dans des secteurs en manque de main-d'œuvre, cette décision risque de changer la donne pour plusieurs d'entre eux.
Quel est l’impact du gel du PTET sur les expatriés ?
Avec la décision du gouvernement Legault de restreindre l’arrivée de travailleurs étrangers temporaires, certains secteurs pourraient voir moins de travailleurs étrangers sur le terrain. Cette mesure touche particulièrement les emplois sous-payés dans des secteurs comme la restauration, l’hôtellerie, l’agriculture ou la construction.
Le manque de main-d'œuvre, particulièrement criant au Québec, poussait auparavant les entreprises à embaucher des travailleurs étrangers temporaires, souvent prêts à accepter de plus faibles salaires. Le gel du PTET complique la situation pour les employeurs et pour certains Français qui souhaitent s’installer au Canada.
Cependant, pour les travailleurs qualifiés, ayant des diplômes ou de l'expérience dans des secteurs jugés prioritaires par le gouvernement canadien, les portes demeurent ouvertes. Ces professionnels peuvent encore envisager le Canada comme destination de choix pour leur projet d’expatriation.
Quelles sont les autres options pour les Français qui souhaitent s’expatrier au Canada ?
En plus du PTET, d’autres programmes facilitent l’expatriation des Français au Canada, comme l’Expérience Internationale Canada (EIC). Ce programme offre des visas temporaires pour les stagiaires et les jeunes professionnels désirant travailler au Canada, ouvrant ainsi la voie à une immigration permanente.
Au Québec, le Programme de l'expérience Québécoise (PEQ) reste une autre option intéressante pour les expatriés à la recherche d’un cadre de vie agréable et d'opportunités professionnelles enrichissantes.
Quelles contraintes pour les Français une fois au Canada ?
Bien que le Canada soit une destination prisée par les Français pour sa qualité de vie, il faut savoir que l’expatriation comporte quelques défis. Le coût de la vie, notamment, a beaucoup augmenté ces dernières années en raison de l’inflation. Le secteur immobilier est particulièrement touché, avec des loyers et des maisons devenant de plus en plus chers.
Le climat canadien est aussi un facteur à ne pas négliger. Les hivers rigoureux, surtout dans les provinces centrales et de l’Est, peuvent être un choc pour ceux qui viennent de régions plus chaudes, avec des températures souvent bien en dessous de zéro.
Avant de prendre la décision de s’expatrier au Canada, il est essentiel de bien se renseigner sur les procédures et les programmes disponibles, qu’il s’agisse de l’EIC, du PEQ ou de la résidence permanente. Étudier vos options avec soin vous permettra de mieux planifier votre projet.