Après une année 2023 difficile pour l’économie canadienne, les perspectives sont désormais plus favorables. Les indicateurs récents sont prometteurs, selon l’analyse de l’agence de services financiers Desjardins.
En 2024, l’économie du Québec et du Canada dans son ensemble montre une progression notable, atténuant progressivement les difficultés rencontrées en 2023. Desjardins estime que le pays est sur la bonne voie pour une fin d’année prospère. Cette amélioration est en grande partie due à une évolution positive dans plusieurs secteurs clés, notamment l’immobilier et la vente de véhicules.
Le PIB du Canada a enregistré une croissance de 0,3 % en avril et de 0,2 % en mai 2024, et d’autres augmentations sont attendues pour le trimestre à venir. Cette croissance du PIB est étroitement liée à une économie en plein essor. Selon l’économiste en chef Hélène Bégin, le principal facteur de cette amélioration économique est la relance du secteur immobilier.
Ce rebond est essentiellement attribué à la baisse anticipée du taux directeur par la Banque du Canada. Cette institution a récemment annoncé la possibilité de nouvelles réductions du taux d’intérêt dans les mois à venir, bien que rien ne soit encore confirmé.
La Banque du Canada fixera son nouveau taux d’intérêt le 4 septembre prochain, avec une nouvelle baisse potentielle. Cette annonce fait suite à la réduction du taux directeur le 24 juillet, porté à 4,5 %.
Une nouvelle baisse pourrait être un indicateur positif pour la croissance future du PIB et de l’économie du Québec et du Canada.
Contribution du secteur automobile à l’évolution économique du Canada
Après une longue période d’attente, les Québécois peuvent enfin se procurer des véhicules neufs. De plus en plus de citoyens envisagent ou ont déjà acquis un nouveau véhicule.
Cette augmentation des ventes de voitures neuves a joué un rôle clé dans la stabilisation, voire l’augmentation, de l’économie du pays. Selon Desjardins, la demande pour les véhicules neufs est en hausse, mettant fin aux attentes prolongées des consommateurs.
Qu’en est-il des entreprises ?
Bien que les secteurs de l’immobilier et de l’automobile aient fortement contribué à la reprise économique, d’autres secteurs, comme celui des grandes entreprises, n’ont pas encore suivi le même rythme. En particulier, les finances des grandes entreprises continuent de se détériorer depuis plusieurs mois.
Toutefois, selon Desjardins, si les grands groupes sont encore en difficulté, les PME, de leur côté, commencent à retrouver confiance et montrent des signes de progression prometteuse.