Alors que l’ouest du Canada est toujours aux prises avec des chaleurs intenses causées par des feux de forêt en cours, l’est du pays pourrait bientôt affronter de nouvelles tempêtes dues aux restes d’ouragans.
Après le passage violent de la tempête Debby en ce début août, le Canada peine encore à se remettre. Les débris de l’ouragan continuent de diviser le pays en deux, avec d’un côté les chaleurs et les incendies, et de l’autre les pluies et les inondations.
Des feux de forêts incessants à l’ouest
Bien que le Québec ait été touché par des incendies au début de l’été, la situation dans l’Alberta, la Colombie-Britannique et les Territoires du Nord-Ouest est encore plus préoccupante. Les flammes qui ravagent cette partie du pays sont d’une ampleur historique, bien que la superficie brûlée soit inférieure à celle de l’année dernière.
Selon Yan Boulanger, chercheur chez Ressources naturelles Canada, « Il faut comprendre que l’année passée était une année tout à fait exceptionnelle, la plus exceptionnelle depuis au moins cent ans au Québec. Donc la comparaison est souvent difficile » à noter qu’au lundi dernier, il y avait eu 474 feux actifs, contre 900 à la même date l’année précédente.
Des inondations dévastatrices à l’est et un risque d’ouragan
Pour ce qui est de l’est du Canada, les prévisions indiquent que les restes d’ouragans pourraient encore causer des ravages. Sébastien Chouinard, directeur du Service météorologique d’Environnement Canada, prévoit que cette année, entre 17 et 24 cyclones pourraient se former, dont 4 à 7 ouragans sont attendus.
Le ministre de la Protection Civile, Harjit Sajjan, estime que l’Ontario et le Québec seront particulièrement touchés par les ouragans dans les années à venir, surtout en ce qui concerne les inondations. Les résidus de la tempête Debby ont déjà causé des précipitations abondantes et des pannes de courant majeures, entraînant des routes inondées au Québec.
Selon le média Le Quotidien, le ministre s’est dit « alarmé » par le phénomène des « inondations soudaines », déclarant même : « Vous avez vu que cela arrive très vite, parfois en l’espace de quelques heures, où la pluie inonde les infrastructures. Alors c’est un aspect sur lequel nous devrons mettre un peu plus d’attention », ajoutant que cela nécessitera une collaboration étroite avec les provinces.