Le taux de non recours aux aides sociales a atteint un niveau record auprès des jeunes âgés entre 16 et 25 ans. Un constat préoccupant, d'autant plus que les subventions destinées à cette tranche d'âge sont très nombreuses.
- Selon une enquête de l’Observatoire des non-recours aux droits et aux services (Odenore), un jeune sur deux n'a pas recours aux aides auxquelles il a droit
- Pour les renseigner sur leurs droits, la CAF a mis en place une campagne de communication
- Une bande dessinée, intitulée « Sam et l’administration, objectif zéro galère », illustrant les conditions d'éligibilité, les montants et autres informations importantes à connaitre à propos de ces aides, a été initiée par la CAF.
En effet, plusieurs subventions sont offertes par la CAF pour les moins de 25 ans, à l'exemple de la prime d'activité, accessible dès 18 ans. Pour en profiter, il est nécessaire de résider en France au moins 9 mois dans l'année et d'être actif ou percevoir les allocations chômage. Les apprentis et les étudiants peuvent en bénéficier si leur revenu mensuel ne dépasse pas un seuil de 1 082,87 euros. En ce qui concerne le montant de la prime d'activité, celui-ci varie en fonction de la situation du bénéficiaire, ainsi que de la composition de son foyer. Ainsi, une personne seule, sans enfant à charge, perçoit un montant de 622,63 euros, contre 933,95 euros pour un couple sans enfants.
A défaut d'avoir l'âge de bénéficier du RSA, les jeunes âgés entre 18 et 25 ans peuvent prétendre au RSA jeune actif. Cette subvention, dont le montant s'élève actuellement à 635,71 euros pour une personne célibataire sans enfants, est attribuée à condition d'avoir travaillé pendant 2 ans au cours des trois dernières années. De même, le demandeur doit afficher un revenu des trois derniers mois inférieur à 3 mensualités de RSA, soit 1 907 euros.
De moins en moins de jeunes ont recours aux aides sociales
Outre les aides connus, d'autres dispositifs moins répandus concernent les jeunes entre 16 et 25 ans, à l'exemple de l'aide au financement du Bafa. Cette allocation destinée aux jeunes à partir de 16 ans permet de financer partiellement la formation au brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur (Bafa). Il s'agit d'un coup de pouce de 200 euros qu'il faut réclamer dans les trois mois qui suivent la fin de la formation. Par ailleurs, les jeunes peuvent bénéficier des APL pour couvrir le loyer de leur résidence principale, à condition d'avoir de faibles ressources.