Pour encourager les jeunes à se tourner vers un métier qui peine à recruter, la Caisse d’allocations familiales (CAF) offre 200 euros aux candidats pour suivre une formation sanctionnée par un diplôme.
Il s’agit du Brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur en accueils collectifs de mineurs (BAFA) qui permet de trouver du travail durant la saison estivale comme animateur dans les colonies de vacances et les centres de loisirs. Cependant, ma formation pour obtenir ce diplôme nécessite entre 700 et 1 000 euros. C’est là que la Caisse d’allocations familiales intervient en versant 200 euros aux candidats intéressés, rappelle L’Internaute.
Qui peut bénéficier de cette aide de la CAF ?
Toute personne âgée de plus de 16 ans peut se former à ce métier très recherché durant les mois de juillet et août. Sans aucune condition de revenu, le candidat peut bénéficier de ces 200 euros de la CAF à condition d’avoir, au préalable, suivi la dernière cession d’approfondissement des compétences ou de qualification, qui est la troisième et dernière étape avant validation du diplôme. Les candidats peuvent aussi recevoir des aides de la région, du département ou de la ville.
Par ailleurs, le métier d’animateur des colonies de vacances et des centres de loisirs offrent de nombreux avantages, tels que l’acquisition d’expérience en vue de la vie active. La Caisse d’allocations familiales explique à ce sujet que l’exercice de ces petits métiers permet d’acquérir plus de compétence dans le travail d’équipe, l’organisation, la responsabilité, la créativité. Des compétences qui peuvent étoffer un CV et un Parcoursup.
Toutefois, malgré les avantages qu’ils offrent, ces petits métiers saisonniers n’attirent pas grand monde. Recherchés surtout par les jeunes, les postes d’animateurs de colonies et de centres de loisirs ne sont pas bien rémunérés malgré la charge de travail imposée. L’exercice du métier d’animateur de colonie, à titre d’exemple, nécessite une grande attention dans la surveillance des enfants, notamment dans les plages. L’autre raison qui fait que les métiers souffrent de cette faible attractivité est que la rémunération n’est pas intéressante. 50 euros par jour de travail ne suffisent pas pour attirer des jeunes qui préfèrent explorer d’autres pistes.
Enfin, les candidats à cette formation peuvent bénéficier d’autres aides en plus des 200 euros. Des aides supplémentaires sont proposées par la CAF au niveau local et au niveau des territoires comme les Conseils départementaux et régionaux, les mairies, les comités d’entreprises, les associations. Pour attirer les jeunes vers ces métiers, la commune de Saint-Aubin-sur-Mer offre, à titre d’exemple, qui donne une rémunération de 700 à 800 euros pour une semaine de travail.
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