La Caisse nationale des allocations familiales (Cnaf) propose, dans la majorité des départements, une aide destinée à financer les réparations de véhicules. Ce dispositif prend généralement la forme d’un prêt à taux zéro attribué sous certaines conditions aux foyers allocataires confrontés à des difficultés de mobilité.
Les règles d’attribution varient selon les départements, mais reposent sur des critères sociaux et familiaux. L’aide est principalement accessible aux personnes dont le véhicule est jugé indispensable à l’exercice d’une activité professionnelle.
Le demandeur doit également être bénéficiaire d’au moins une prestation sociale versée par sa Caisse d’allocations familiales. Selon le département, d’autres critères peuvent s’ajouter, comme la composition familiale ou le niveau du quotient familial.
Exemples de conditions départementales et modalités de remboursement de l’aide
Dans l’Orne, le prêt est réservé aux foyers ayant au moins un enfant de moins de 20 ans et un quotient familial inférieur ou égal à 900 euros. Dans les Ardennes, le seuil est encore plus bas : 700 euros. À titre de comparaison, dans le département de la Vienne, le foyer doit avoir au moins trois enfants de moins de 20 ans, ou un membre en situation de handicap, pour être éligible.
Le montant du prêt et les modalités de remboursement diffèrent également d’un territoire à l’autre. Dans les Ardennes, le plafond est fixé à 600 euros, remboursables sur 12 mois. Dans l’Oise, le montant peut atteindre jusqu’à 1 550 euros, selon le niveau de revenu du ménage. Le remboursement s’effectue sur une durée pouvant aller jusqu’à 24 mois, directement prélevée sur les autres prestations CAF du bénéficiaire.
Dans certains cas, cette aide ne prend pas la forme d’un prêt, mais d’une subvention. C’est notamment le cas dans le département de la Mayenne, où une aide directe de 700 euros peut être accordée. Ce montant est inférieur au plafond du prêt remboursable, fixé à 3 000 euros dans le même département.
La demande d’aide nécessite plusieurs justificatifs : un devis établi par un professionnel de l’automobile, une copie du permis de conduire, de la carte grise du véhicule et de son attestation d’assurance. Chaque caisse départementale peut exiger des pièces complémentaires en fonction de ses propres critères.
Pour connaître les conditions précises applicables dans sa zone de résidence, il est recommandé de consulter directement le site de sa CAF locale. Ce dispositif vise à faciliter le maintien dans l’emploi ou l’accès à l’activité professionnelle en cas de panne ou de défaillance du véhicule utilisé quotidiennement.








