La démission du gouvernement de Gabriel Attal a été acceptée par Emmanuel Macron le 16 juillet. Les membres du gouvernement devront continuer à traiter les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, a assuré le désormais ex-Premier ministre. Certains ministres devront donc se retrouver au chômage.
Parmi ces ministres, celui de l’Économie, Bruno Le Maire, attire l’attention. En charge de l’économie française depuis plusieurs années, Bruno Le maire ne fait pas l’unanimité en France. Les opposants à la « macronie» le considèrent comme premier responsable de la mauvaise situation des finances publiques.
Le ministre quittera donc Bercy pour de nouveaux horizons. Selon le Canard enchaîné, il pourrait se recaser à l’École polytechnique de Lausanne. Cette information qui a circulé telle une traînée de poudre a fait réagir l’entourage du ministre qui n’a cependant pas écarté cette possibilité, tout en assurant que le ministre restera en France.
Ainsi, Le Canard enchaîné indique, dans un article intitulé « Le Maire file en Suisse », publié ce mercredi 17 juillet, que Bruno Le Maire aurait trouvé « du boulot » à l’École polytechnique de Lausanne. Le journal explique que le ministre « aurait du mal à trouver » un poste en France « en raison des risques de conflits d’intérêts », d’où son orientation vers la Suisse.
Bruno Le Maire pourra travailler en Suisse sans quitter la France
Cette information a été à moitié démentie par son cabinet. Le ministre ne « quittera pas la France pour travailler ailleurs », affirment les collaborateurs du ministre. « Ce qui est écrit dans le Canard est faux : le ministre ne quittera pas la France, les mots ont leur importance », explique le cabinet de Bruno Le Maire.
Toutefois, l’option de travailler pour cette école suisse n’a pas été exclue. Le cabinet du ministre souligne qu’il y avait « une différence » entre « aller travailler » à l’étranger et « quitter le pays ». « Peut-être, d’ailleurs, qu’il n’ira pas travailler ailleurs et qu’il travaillera en France », ajoutent les collaborateurs du ministre.
« Il est comme tout un chacun, il réfléchit à son avenir et où il pourrait travailler, et pour le moment, il y a plusieurs options. Il en fera part, c’est normal là aussi d’être transparent, mais une fois que tout sera fait et signé », affirme le cabinet de Bruno Le Maire qui refuse, pour l’instant, tout commentaire sur sa destination, alors que se profile son départ de Bercy. Le futur ex-ministre ne tourne pas pour autant le dos à la politique. « Mes plus grands combats politiques sont devant moi », avait-il d’ailleurs affirmé il y a quelques semaines.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.