Ce lundi 9 octobre, le ministre de l'Économie et des Finances, Bruno Le Maire, était l'invité de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio. Il profite de cette entrevue pour revenir sur certains points important, à l'instar des prix des énergies et des règles et normes imposées aux PME et aux entreprises du secteur de l'agriculture.
Le nucléaire ferait partie d'un « un certain nombre de choses qui ne sont pas négociables dans l'économie française »
Lors de cette entrevue politique, Bruno Le Maire a tenu à souligner la place occupée par le nucléaire dans l'économie du pays. Il atteste que les ménages, ainsi que les professionnels, devraient avoir accès à une énergie « compétitive avec des prix attractifs, stables ». Il souligne, par ailleurs, le rôle important de l'EDF dans l'économie française. Selon lui, cette infrastructure soit impérativement « avoir des revenus financiers suffisants ». « il faut qu'EDF soit profitable, qu'elle puisse investir dans le nucléaire et le renouvelable. », a-t-il avancé. Bruno Le Maire continue l'entrevue en évoquant les prix du carburant. D'après ses déclarations, la solution est toute trouvée : « les entreprises doivent tirer sur leurs marges pour faire baisser les prix ou bloquer les salaires ». « l'État n'est pas là pour bloquer les prix, faire augmenter artificiellement les salaires. », a-t-il argumenté.
Lorsque le journaliste l'interroge à propos d'un nouvel épisode de « Bruno demande », le ministre rétorque : « je ne demande pas, j'obtiens, et quand je n'obtiens pas, je décide. ». Il confie vouloir collaborer avec des volontaires, mais que « si à un moment donné, il faut prendre des décisions plus dures, je n'ai jamais hésité ».
« Tout ce que je peux simplifier, je le ferai. »
Dans la suite de l'interview, Bruno le Maire explique qu'on lui réclame constamment de « simplifiez les règles, simplifiez les normes. ». « Je vais écrire à toutes les PME, les indépendants, l'agriculture, en demandant quelles sont les normes qui vous gênent le plus. ». Une fois ces avis récoltée, le ministre s'engage à simplifier au maximum ces règles et normes jugées trop complexes.« Tout ce que je peux simplifier, je le ferai. », a-t-il promis. Par ailleurs, il explique que certaines de ces normes sont mise en place pour des raisons écologiques. Mais, selon lui, «l'écologie ne doit pas être source d'anxiété, elle doit être source de liberté. ».
Enfin, le haut fonctionnaire d'État termine son entrevue en évoquant son souhait de réduire les dépenses publique et s'engage à apporter son soutien à « tous les parlementaires de la majorité qui souhaitent faire des économies en proposent. ».