Le 10 septembre 2025 s’annonce comme une journée de mobilisation nationale à l’appel de nombreux syndicats et organisations. Plusieurs secteurs prévoient des grèves et des perturbations, selon les informations relayées par différents acteurs syndicaux et professionnels.
Le mouvement intervient alors que le gouvernement de François Bayrou doit affronter un contexte politique incertain, mais les appels à la grève se maintiennent indépendamment de cette situation.
Transports et services publics concernés par les blocages
Le secteur des transports figure parmi les plus touchés. Le syndicat SUD-Rail a appelé à un arrêt de travail massif, rejoint par la CGT-Cheminots. Dans le transport aérien, le syndicat Sud Aérien prévoit des actions dans plusieurs aéroports. Du côté des transports franciliens, le syndicat La Base, majoritaire chez les conducteurs de RER, a annoncé une volonté de blocage, avec un soutien de la CGT de la RATP.
La fonction publique est également mobilisée. Les fédérations territoriale, hospitalière et d’État se sont associées à l’appel à la grève. Dans le domaine hospitalier, la CGT, Force ouvrière (FO), la CFTC et l’Unsa de l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris, qui regroupe 38 établissements et environ 100 000 professionnels en Île-de-France, ont déposé un préavis. Le syndicat SUD Santé AP-HP a également confirmé une mobilisation tout au long du mois de septembre. L’Union des syndicats de pharmaciens d’officine a de son côté annoncé une grève illimitée des gardes.
Éboueurs, commerces et autres secteurs mobilisés le 10 septembre
Plusieurs syndicats d’éboueurs du secteur privé, affiliés à la CGT, ont déposé des préavis pour le 10 septembre. Les entreprises concernées incluent des filiales de Veolia Propreté (Ipodec, Grandjouan Saco, Trisalid), ainsi que Suez Nouvelle-Aquitaine Occitanie et Pizzorno Environnement.
La CGT Commerce et Services a appelé les salariés du secteur à rejoindre la mobilisation, ce qui pourrait affecter certaines enseignes. Dans les médias, Radio France pourrait voir sa grille perturbée à la suite des appels de la CGT et de SUD. Le secteur agricole est également présent, avec la Confédération paysanne, troisième syndicat représentatif, qui a annoncé sa participation. La FNSEA, syndicat majoritaire, n’a pas rejoint le mouvement.
Plusieurs actions locales sont évoquées, notamment des blocages de routes, gares, aéroports, raffineries et entrepôts logistiques. Des appels à des actions symboliques, comme l’ouverture forcée de barrières de péages ou l’abstention d’utiliser les cartes bancaires, circulent également. L’Union syndicale lycéenne a annoncé son intention d’organiser des blocages dans les établissements scolaires, appelant les étudiants à rejoindre la mobilisation.








