Billets d’avion : jusqu’à 56 euros à récupérer, voici comment

En 2024, plusieurs compagnies aériennes ont appliqué par anticipation une hausse de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, finalement annulée. Cette augmentation donne droit à un remboursement, mais il n’est pas automatique. Les voyageurs doivent entamer des démarches spécifiques pour récupérer les sommes concernées.

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vu sur l'aile d'un avion, dans le ciel au dessus des nuages pour évoquer les prix des billets d'avion
Billets d'avion jusqu’à 56 euros à récupérer, voici comment | Econostrum.info

Plusieurs compagnies aériennes doivent rembourser une hausse anticipée de la taxe de solidarité sur les billets d’avion. Cette augmentation, appliquée avant son adoption officielle, a été annulée après la chute du gouvernement. Les passagers concernés doivent cependant en faire la demande pour obtenir leur remboursement.

En 2024, plusieurs compagnies aériennes ont anticipé l’augmentation de la taxe de solidarité sur les billets d’avion, inscrite dans le projet de loi de finances pour 2025. Cette majoration visait à tripler la taxe pour générer un milliard d’euros supplémentaires et soutenir des objectifs écologiques et fiscaux. Toutefois, la démission du gouvernement Michel Barnier en décembre 2024 et l’abandon du budget 2025 ont entraîné l’annulation de cette mesure.

Les compagnies concernées, telles qu’Air France, Transavia, Air Caraïbes et Corsair, ont appliqué cette augmentation entre fin octobre et début décembre 2024. La taxe a été suspendue dès le 6 décembre, et les entreprises se sont engagées à rembourser les montants perçus. Cette décision inclut des vols sur le territoire national, en Europe et vers des destinations internationales, avec des hausses pouvant atteindre 56,93 euros pour les longs courriers en classe affaires.

Les passagers doivent effectuer une démarche pour se faire rembourser la hausse sur leurs billets d’avion

Le remboursement n’est pas automatique. Les passagers ayant acheté des billets durant la période d’application de cette taxe doivent effectuer une demande auprès des compagnies aériennes concernées. Air France, par exemple, a mis en place un formulaire dédié sur son site internet, où les remboursements sont traités par priorité selon les dates de départ. French Bee, Air Caraïbes et Corsair ont également ouvert des espaces en ligne pour faciliter cette procédure, comme l’indique nos confrères de Capital. Les clients doivent fournir des justificatifs tels que leurs références de réservation ou leurs billets.

La récupération des montants varie selon la distance et la classe du vol. Les remboursements pour les vols courts en classe économique s’élèvent à 6,87 euros, tandis que ceux des longs courriers en classe affaires atteignent des montants beaucoup plus élevés. Les passagers sont invités à conserver leurs preuves d’achat pour éviter tout retard ou complication.

Une mesure contestée par les compagnies

Cette taxe, souvent appelée « taxe Chirac », reste controversée. Bien qu’elle soit suspendue pour le moment, la ministre des comptes publics, Amélie de Montchalin, s’est dite favorable à sa mise en œuvre. Selon elle, il s’agit d’une mesure de « justice fiscale et écologique », ciblant les ménages les plus aisés, responsables de la majorité des dépenses liées aux voyages en avion. Les compagnies aériennes, quant à elles, dénoncent un impact négatif sur leur compétitivité et sur le coût global du transport aérien qui les pousse à augmenter les prix des billets d’avion.

Les passagers concernés doivent donc agir rapidement pour réclamer leur remboursement, tout en restant vigilants face à une possible réintroduction de cette taxe dans le futur. Cette situation met en lumière l’importance de la transparence et de la communication dans le secteur aérien.

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