{"id":108684,"date":"2025-12-21T10:33:00","date_gmt":"2025-12-21T09:33:00","guid":{"rendered":"https:\/\/econostrum.info\/belgique\/?p=108684"},"modified":"2025-12-21T09:42:21","modified_gmt":"2025-12-21T08:42:21","slug":"belges-paient-chocolat-aussi-cher","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/econostrum.info\/belgique\/belges-paient-chocolat-aussi-cher\/","title":{"rendered":"Pourquoi les Belges paient toujours leur chocolat aussi cher malgr\u00e9 la chute du cacao"},"content":{"rendered":"\n
Apr\u00e8s une flamb\u00e9e historique en 2024, les cours du cacao sont en nette baisse. Pourtant, cette \u00e9volution ne se r\u00e9percute pas encore sur les prix du chocolat. Les consommateurs devront patienter avant d\u2019esp\u00e9rer une baisse des tarifs.<\/strong><\/p>\n\n\n\n En 2024, le prix de la tonne de cacao avait atteint pr\u00e8s de 13 000 dollars, soit presque trois fois plus qu\u2019en d\u00e9but d\u2019ann\u00e9e. Cette flamb\u00e9e s\u2019expliquait par une s\u00e9rie de mauvaises r\u00e9coltes en C\u00f4te d\u2019Ivoire et au Ghana, principaux producteurs mondiaux, affect\u00e9s par le changement climatique et la propagation de maladies sur les cultures.<\/p>\n\n\n\n Depuis d\u00e9but 2025, les cours<\/a> ont recul\u00e9 de pr\u00e8s de moiti\u00e9, m\u00eame s\u2019ils restent bien au-dessus de leur moyenne historique. Les march\u00e9s ont commenc\u00e9 \u00e0 se stabiliser, en partie gr\u00e2ce \u00e0 l\u2019am\u00e9lioration des conditions climatiques et \u00e0 des perspectives de production plus favorables pour les prochaines campagnes.<\/p>\n\n\n\n Malgr\u00e9 cette d\u00e9tente sur les march\u00e9s, le prix du chocolat reste \u00e9lev\u00e9 pour les consommateurs. La raison tient au d\u00e9calage entre l\u2019achat des mati\u00e8res premi\u00e8res et la mise en vente des produits finis. Les industriels utilisent encore actuellement du cacao achet\u00e9 au prix fort en 2024, ce qui retarde toute r\u00e9percussion \u00e0 la baisse, indique Le Soir<\/a>.<\/p>\n\n\n\n Les professionnels du secteur estiment qu\u2019aucune baisse significative ne devrait intervenir avant le second semestre 2026. Ce d\u00e9lai s\u2019explique aussi par les co\u00fbts de transformation, d\u2019emballage et de distribution, qui ont eux-m\u00eames augment\u00e9 dans un contexte \u00e9conomique tendu. Autrement dit, m\u00eame avec un cacao moins cher sur les march\u00e9s, les produits chocolat\u00e9s ne devraient pas conna\u00eetre de baisse imm\u00e9diate en magasin.<\/p>\n\n\n\nDes prix du chocolat qui ne suivent pas la tendance<\/h2>\n\n\n\n