{"id":106782,"date":"2025-09-21T14:00:00","date_gmt":"2025-09-21T12:00:00","guid":{"rendered":"https:\/\/econostrum.info\/belgique\/?p=106782"},"modified":"2025-09-21T10:50:43","modified_gmt":"2025-09-21T08:50:43","slug":"inegalites-marche-travail","status":"publish","type":"post","link":"https:\/\/econostrum.info\/belgique\/inegalites-marche-travail\/","title":{"rendered":"In\u00e9galit\u00e9s de genre sur le march\u00e9 du travail : pourquoi les femmes restent vuln\u00e9rables"},"content":{"rendered":"
Les in\u00e9galit\u00e9s de genre persistent sur le march\u00e9 du travail, malgr\u00e9 les progr\u00e8s r\u00e9alis\u00e9s ces derni\u00e8res ann\u00e9es. Les femmes restent particuli\u00e8rement vuln\u00e9rables, confront\u00e9es \u00e0 des \u00e9carts salariaux, \u00e0 la pr\u00e9carit\u00e9 de l’emploi et \u00e0 des discriminations multiples. Une nouvelle campagne du gouvernement belge vise \u00e0 sensibiliser les employeurs sur ces enjeux cruciaux.<\/strong><\/p>\n En Belgique, les in\u00e9galit\u00e9s salariales restent marqu\u00e9es. En 2024, les femmes gagnaient en moyenne 19,9 % de moins que les hommes. Cet \u00e9cart se creuse avec l’\u00e2ge et le niveau de qualification. Les femmes sont surrepr\u00e9sent\u00e9es dans des secteurs \u00e0 faibles r\u00e9mun\u00e9rations, comme le secteur de la sant\u00e9, o\u00f9 25,1 % des salari\u00e9es sont employ\u00e9es, contre des secteurs plus lucratifs comme la finance ou l’ing\u00e9nierie, domin\u00e9s par les hommes. De plus, pr\u00e8s de 40,2 % des femmes travaillent \u00e0 temps partiel, contre seulement 12,1 % des hommes, ce qui les expose \u00e0 des conditions de travail moins stables et moins r\u00e9mun\u00e9r\u00e9es.<\/p>\n L\u2019emploi temporaire, bien que moins fr\u00e9quent chez les hommes, concerne l\u00e9g\u00e8rement plus de femmes (11,3 % contre 10,5 % chez les hommes<\/em>). Cependant, la majorit\u00e9 de ces emplois temporaires ne sont pas un choix, mais une n\u00e9cessit\u00e9. Seuls 25,1 % de ces contrats sont consid\u00e9r\u00e9s comme volontaires, rapporte Le Vif<\/a>. En parall\u00e8le, les femmes sont souvent confront\u00e9es \u00e0 des conditions de travail pr\u00e9caires, moins s\u00e9curis\u00e9es et avec des r\u00e9mun\u00e9rations inf\u00e9rieures. Le nombre de femmes en incapacit\u00e9 de travail de longue dur\u00e9e a consid\u00e9rablement augment\u00e9, un ph\u00e9nom\u00e8ne qui s’accentue par rapport aux hommes.<\/p>\n Un des facteurs majeurs expliquant ces disparit\u00e9s est la \u00ab\u00a0p\u00e9nalit\u00e9 de la maternit\u00e9<\/em>\u00ab\u00a0. En Belgique, les femmes ayant des enfants connaissent un \u00e9cart d\u2019emploi par rapport aux hommes. La maternit\u00e9 p\u00e9nalise directement leur parcours professionnel, avec une baisse importante de leurs revenus. Lorsqu’une femme devient m\u00e8re, son salaire subit une r\u00e9duction d’environ 40 % l\u2019ann\u00e9e de la naissance et une diminution de 30 % en moyenne pendant les huit ann\u00e9es suivantes. Les hommes, en revanche, b\u00e9n\u00e9ficient d\u2019un \u00ab\u00a0bonus<\/em>\u00a0\u00bb li\u00e9 \u00e0 la parentalit\u00e9, puisque la pr\u00e9sence d\u2019enfants augmente leur probabilit\u00e9 d\u2019acc\u00e8s \u00e0 un emploi.<\/p>\nPr\u00e9carit\u00e9 et emploi temporaire<\/h2>\n
La maternit\u00e9, un facteur cl\u00e9 des in\u00e9galit\u00e9s professionnelles<\/h2>\n
L\u2019inactivit\u00e9, un obstacle majeur \u00e0 l\u2019emploi f\u00e9minin<\/h2>\n