L’espace a\u00e9rien belge est totalement ferm\u00e9 de 6h45 \u00e0 22h15<\/strong> ce jeudi en raison d’une gr\u00e8ve des contr\u00f4leurs a\u00e9riens de Skeyes<\/strong>. Cette interruption compl\u00e8te emp\u00eache tout d\u00e9collage et tout atterrissage<\/strong> dans l’ensemble du pays. <\/p>\n\n\n\n
Les principaux a\u00e9roports, dont Brussels Airport et Charleroi<\/strong>, avaient d\u00e9j\u00e0 anticip\u00e9 la situation en annulant leurs vols pr\u00e9vus. Certaines compagnies, comme TUI Fly<\/strong>, ont redirig\u00e9 des voyages vers des a\u00e9roports \u00e9trangers, notamment Amsterdam, Eindhoven et D\u00fcsseldorf<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
Le trafic a\u00e9rien belge<\/strong> est compl\u00e8tement suspendu ce jeudi \u00e0 cause d’un mouvement de gr\u00e8ve touchant plusieurs secteurs. Les contr\u00f4leurs a\u00e9riens de Skeyes<\/strong>, l’organisme responsable de la gestion du trafic a\u00e9rien, ont arr\u00eat\u00e9 leur activit\u00e9, rendant impossible toute op\u00e9ration de vol. Cette gr\u00e8ve s’inscrit dans un contexte social tendu<\/strong>, marqu\u00e9 par des revendications li\u00e9es aux conditions de travail et aux salaires.<\/p>\n\n\n\n
Les syndicats d\u00e9noncent une pression accumul\u00e9e sur les effectifs<\/strong>, des conditions de travail jug\u00e9es d\u00e9grad\u00e9es<\/strong> et un manque de reconnaissance de la profession. Selon eux, les n\u00e9gociations avec les autorit\u00e9s n’ont pas abouti \u00e0 des avanc\u00e9es suffisantes, justifiant cette mobilisation massive<\/strong>. En cons\u00e9quence, les a\u00e9roports de Bruxelles-Zaventem, Charleroi, Li\u00e8ge et Ostende<\/strong> sont \u00e0 l’arr\u00eat, avec des halls vides et des passagers en attente d’une solution.<\/p>\n\n\n\n
Les compagnies a\u00e9riennes ont \u00e9t\u00e9 contraintes d’annuler ou de reprogrammer des centaines de vols. Brussels Airlines<\/a><\/strong>, principale compagnie du pays, a annonc\u00e9 l’annulation de tous ses vols<\/strong> pour la journ\u00e9e. D’autres transporteurs, comme Ryanair et TUI Fly<\/a><\/strong>, ont redirig\u00e9 certains trajets vers des a\u00e9roports voisins en France, en Allemagne ou aux Pays-Bas. Cette situation complique les d\u00e9placements pour des milliers de passagers qui se lib\u00e8rent bloqu\u00e9s ou forc\u00e9s de trouver des alternatives souvent co\u00fbteuses.<\/p>\n\n\n\n
L’annulation compl\u00e8te du trafic a\u00e9rien en Belgique <\/a>a des cons\u00e9quences \u00e9conomiques majeures<\/strong>. L’a\u00e9roport de Bruxelles-Zaventem, qui accueille en moyenne plus de 60 000 passagers par jour<\/strong>, subit un manque \u00e0 gagner important<\/strong>. Les commerces, restaurants et services de transport associ\u00e9s enregistrent \u00e9galement une forte baisse d’activit\u00e9<\/strong>.<\/p>\n\n\n\n
Selon Le Soir<\/a>, les autorit\u00e9s belges, bien que conscientes des revendications des gr\u00e9vistes, s’inqui\u00e8tent de l’image internationale<\/strong> du pays. Un blocage total de l’espace a\u00e9rien est rare et peut affecter l’attractivit\u00e9 de la Belgique pour les investissements et le tourisme. Le gouvernement appelle \u00e0 une reprise rapide du dialogue<\/strong> entre les syndicats et la direction de Skeyes afin d’\u00e9viter une prolongation du conflit.<\/p>\n\n\n\n