Un Noël blanc en Belgique reste une exception, la dernière occurrence datant de 2010. Les prévisions actuelles, influencées par le réchauffement climatique, ne laissent que peu d’espoir pour cette année. Seules les régions élevées, comme les Ardennes, pourraient connaître un épisode neigeux.
Météo : les Belges auront-ils droit à un Noël tout blanc cette année ?
La Belgique pourrait-elle connaître un Noël blanc cette année, pour la première fois depuis 2010 ? Bien que les chances existent, elles restent faibles, selon les météorologues.
Le changement climatique réduit ces occasions, les rendant exceptionnelles dans le pays. De plus, l’évolution des températures et les incertitudes liées à la météo de fin d’année rendent cette question particulièrement difficile à trancher.
Quelles conditions réunir pour un Noël blanc ?
Un "Noël blanc" en Belgique n’est pas une simple question de neige. Selon l’Institut royal météorologique (IRM), pour qu'un Noël soit officiellement qualifié de blanc, il doit y avoir au moins un centimètre de neige à Uccle, le 25 décembre, à 8 heures du matin. Cette définition stricte fait de cet événement un phénomène rare, d'autant plus qu’il n’a pas eu lieu depuis 2010. Ce jour-là, la capitale belge était recouverte d’un manteau neigeux de 16 centimètres.
Un Noël blanc n'est donc pas simplement une question de chute de neige, mais d’un phénomène relativement peu fréquent. Au fil des décennies, les occasions de vivre un Noël enneigé en Belgique se sont faites de plus en plus rares. Sur les 100 dernières années, les hivers neigeux en Belgique peuvent être comptés sur les doigts de deux mains. La topographie du pays, dominée par des plaines et des vallées, n'est pas favorable à une accumulation de neige à basse altitude. C’est principalement dans les Ardennes, région la plus élevée du pays, que les chances de voir de la neige sont les plus élevées pendant l’hiver.
Des prévisions qui laissent peu d'espoir
Les prévisions actuelles pour la fin de l'année 2024 ne sont pas optimistes pour ceux qui rêvent d'un Noël blanc. Les modèles météorologiques indiquent une fin décembre plus douce et plus sèche que la moyenne, un phénomène qui s’explique en partie par le réchauffement climatique. Bien que les conditions météorologiques puissent encore évoluer, la probabilité d’une offensive hivernale brutale est faible. Le réchauffement des températures en Europe a modifié les schémas climatiques, et les hivers deviennent de plus en plus pluvieux, parfois accompagnés de températures plus élevées que la normale.
De plus, si des chutes de neige devaient se produire, elles seraient probablement de courte durée et limitées à certaines zones géographiques. En effet, les régions plus élevées, comme les Ardennes, ont plus de chance d’être couvertes de neige que les plaines de Flandre ou de Wallonie, qui bénéficient d’un climat plus doux. L’expérience des dernières années montre qu’une couverture neigeuse sur le reste du pays reste exceptionnelle, alors que les grandes villes, comme Bruxelles ou Liège, voient rarement la neige persister plus de quelques heures.