Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, la version papier de la carte de contrôle du chômage temporaire disparaîtra en Wallonie.
Du nouveau pour les personnes temporairement au chômage en Wallonie
Un nouveau changement est sur le point d’être opéré dans le secteur de l'emploi en Wallonie. Dès le 1ᵉʳ janvier 2025, la version papier de la carte de contrôle du chômage temporaire disparaîtra.
À partir de cette date, les demandeurs d'emploi devront remplir la carte électroniquement, selon les dernières explication de l’ONEM. Cette obligation ne s'appliquera toutefois pas aux ateliers protégés, ateliers sociaux et entreprises adaptées.
Les personnes sans emploi devront bientôt dire adieu à la carte de contrôle du chômage temporaire
La Wallonie fait face à environ 160 métiers en pénurie ou fonctions critiques, pour lesquels les employeurs peinent à recruter. En même temps, la région comptait 224 000 demandeurs d'emploi fin juin dernier. L’équation semble simple à première vue : il suffirait de diriger ces chômeurs vers ces métiers en pénurie pour résoudre le problème du chômage, ou du moins le réduire. Cependant, la situation de l’emploi en Wallonie est bien plus complexe et nécessite d'être nuancée.
En attendant, l’Office national de l’emploi (ONEM) continue de faire des progrès. Parmi les évolutions en cours, l’organisme prévoit de rendre obligatoire, d’ici à quelques mois, le remplissage électronique de la carte de contrôle du chômage temporaire (eC3.2) et de supprimer sa version papier.
Cette carte de contrôle électronique circule depuis 2018 et est accessible à tous les travailleurs depuis septembre 2023, sous réserve d’un accord avec l'employeur. Après sept ans d'utilisation, elle deviendra la seule utilisée pour compléter, consulter et gérer les formalités relatives à la demande d’allocations de chômage temporaire à partir du 1ᵉʳ janvier 2025.
Ce changement ne concerne pas tout le monde
L'utilisation de la carte de contrôle électronique ne sera pas immédiatement exclusive. Une période de transition est prévue entre le 1ᵉʳ janvier et le 30 juin 2025, afin de permettre à chacun de s’adapter. « L'employeur pourra ainsi demander d'utiliser la carte papier pendant encore six mois pour ses employés, si la numérisation nécessite davantage de temps de préparation », souligne l’ONEM.
Le travailleur qui rencontrerait des difficultés pour utiliser l'application pourra également demander une dérogation temporaire, à condition d’en informer son employeur, qui devra poursuivre la procédure papier. L’obligation d’utiliser la carte de contrôle électronique ne s'appliquera pas aux ateliers protégés, ateliers sociaux et entreprises adaptées, précise encore l’ONEM. Dans ces secteurs, le choix entre la procédure papier et électronique reste possible.