Frais liés aux voyages scolaires : la Ligue des familles appelle le nouveau gouvernement de la FWB à plafonner les coûts

Selon une enquête réalisée par la Ligue des familles entre mai et juin derniers, il ressort qu'en moyenne, deux voyages scolaires sont organisés au cours des six années de primaire, ainsi que durant le cycle secondaire.

Malheureusement, près de la moitié des parents en Belgique rencontrent des difficultés à payer ces frais, selon le rapport de l’association publié lundi dernier. Face à cette situation, la Ligue des familles appelle le nouveau gouvernement de la FWB à plafonner ces coûts, comme c'est déjà le cas en maternelle et en Flandre.

Les voyages scolaires : un coût difficile à assumer

Quatre parents sur dix peinent à financer les voyages scolaires de leurs enfants, a révélé la Ligue des familles. En moyenne, ces voyages coûtent environ 242 euros pour les élèves du primaire, sauf pour les classes de neige, qui sont sensiblement plus chères. De la 1ʳᵉ à la 4ᵉ primaire, le prix moyen est de 165 euros, mais il peut grimper jusqu'à 380 euros pour les classes supérieures.

Dans 25 % des cas, la facture dépasse même les 600 euros. À cela s’ajoutent les dépenses liées à la nourriture, au matériel ou encore aux vêtements adaptés à la sortie.

Dans le secondaire, le coût moyen s'élève à 421 euros, avec une hausse jusqu'à 642 euros en sixième année. Pour un quart des familles sondées, les frais pour le voyage de rhéto ont dépassé les 750 euros, certains cas atteignant même 1 800 voire 2 300 euros.

Plaidoyer pour un plafonnement des coûts

Pour soutenir les parents en difficulté, l’association presse le nouveau gouvernement MR-Les Engagés de plafonner les coûts des voyages scolaires. Selon l'enquête, deux tiers des parents en FWB soutiennent cette mesure. La Ligue propose des plafonds de 482 à 535 euros pour l'ensemble des six années de primaire et de 737 à 903 euros pour tout le cycle secondaire.

Aujourd'hui, un enfant sur dix en FWB renonce à participer à un voyage scolaire pour des raisons financières, tandis que dans le primaire, la proportion est d'un élève sur dix-huit. Bien que de nombreuses écoles disposent d’un fonds de solidarité pour aider les familles les moins favorisées, ces solutions restent souvent méconnues des parents.