La Banque Postale prévoit d’appliquer des frais de 15 euros pour les clients qui ne fournissent pas les informations demandées dans le cadre de la mise à jour de leurs dossiers. Cette initiative, qui sera mise en place dès l’été 2025, justifiée par des obligations légales, survient alors que les frais bancaires connaissent une hausse généralisée.
Pour répondre aux exigences de la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, les banques doivent régulièrement mettre à jour les informations personnelles de leurs clients. Ces données incluent notamment l’adresse de résidence, la situation professionnelle et les justificatifs de revenus. Si les clients ne répondent pas à ces demandes, La Banque Postale facturera, à partir de 2025, des frais d’actualisation de dossier client de 15 euros.
La banque précise que ces frais ne sont pas appliqués de manière immédiate. Avant toute facturation, plusieurs relances seront effectuées, accompagnées d’un délai de prévenance de 30 jours, pour permettre aux clients de régulariser leur situation.
Un contexte de hausse des frais bancaires
Cette nouvelle mesure s’ajoute à une hausse généralisée des tarifs bancaires en 2025. Selon une étude de l’association de consommateurs CLCV, les frais moyens augmentent de manière significative : les gros clients verront une hausse de 214,87 euros par an (+3,88 %), tandis que les petits comptes subiront une augmentation moyenne de 69,78 euros (+5,46 %).
Les principales hausses concernent les frais de tenue de compte, les cartes bancaires, les retraits aux distributeurs hors réseau et les packages bancaires. Cette inflation pèse sur tous les profils d’usagers, augmentant la pression financière, particulièrement pour les foyers modestes.
La Banque postale assure que cette mesure ne concernera que les inactions prolongées
Bien que justifiée par des obligations légales, cette pénalité suscite des critiques. Certains voient dans cette mesure un nouveau levier tarifaire utilisé par les banques pour accroître leurs revenus au détriment des clients.
La Banque Postale se veut néanmoins rassurante : cette pénalité ne sera appliquée qu’en dernier recours et uniquement en cas d’inaction prolongée. Elle assure que plusieurs relances seront effectués avant l’application de la pénalité, avec le respect d’un « délai de prévenance de 30 jours » avant de prélever la somme, comme le rapporte le Journal du net.
Comment éviter le paiement de ces frais ?
Pour échapper à ces frais, les clients devront surveiller les communications de leur banque et répondre dans les délais impartis. Cela implique une vigilance accrue face aux notifications, qui peuvent arriver par courrier, e-mail ou via l’espace client en ligne.
Dans un contexte où les frais bancaires ne cessent d’augmenter, cette mesure rappelle l’importance d’une gestion proactive de son compte pour éviter des coûts additionnels. Toutefois, elle relance le débat sur l’équilibre entre les exigences légales et les pressions exercées sur les usagers.
Encore des frais à payer ont prend l’argent chez les gens qui ont des problèmes financiers c’est bien connu ont prend toujours au pauvre