Lors d'une interview accordée au Figaro, le ministre de l'Économie a fait part d'une bonne nouvelle pour les Français à petits revenus. Il a affirmé que la baisse d'impôts promise par le président Emmanuel Macron en faveur des ménages pourrait être mise en œuvre en 2025, sous réserve de disponibilités budgétaires.
Les Français qui bénéficieront de ces réductions futures d'impôts
En effet, selon Bruno Le Maire, la réduction d'impôts promise aux ménages par le président prendra forme dès 2025, « si possible ». Pour l'heure, rien n'est donc officiel. D'après les précédentes déclarations d'Emmanuel Macron, ces réductions toucheraient principalement la classe moyenne. Plus concrètement, il s'agit des Français dont les revenus oscillent entre 1 500 et 2 500 euros. Toutefois, on ignore comment sera déployé ce dispositif et quels impôts visera-t-il précisément.
D'autre part, le ministre de l'Économie a annoncé que le gouvernement était sur le point de présenter la loi de programmation des finances publiques (LPFP) au cours d'une session extraordinaire. Cela ouvrirait la porte au 49.3. Il explique que cette loi « doit nous permettre de revenir à un niveau de dette publique de 108 % en 2027 contre plus de 112 % aujourd’hui et de repasser sous les 3 % de déficit public ».
« La lutte contre la vie chère est ma priorité »
Interrogé, par ailleurs, sur l'inflation en France, Bruno Le Maire a déclaré vouloir prendre les mesures nécessaires pour pallier la crise : « La lutte contre la vie chère est ma priorité dans cette rentrée, en particulier pour les produits alimentaires ». Il assure également que les distributeurs et industriels comptent bien « doubler le nombre de références » avec des prix plafonnés. « Nous vérifierons que cet engagement soit respecté sur les 5 000 produits concernés », assure le haut fonctionnaire.
Le ministre de l'Économie est, par ailleurs, revenu sur la crise qui affecte les banques alimentaires et des associations comme les Restos du cœur. Pour rappel, ces organismes d'aide se retrouvent contraints de réduire le nombre de bénéficiaires, pour continuer à survivre. « En 2023, nous avions décidé de remonter de 500 à 1 000 € le montant des dons aux banques alimentaires qui sont exonérées à 75 % d’imposition sur le revenu. Ce plafond sera maintenu en 2024 », a-t-il déclaré. Et de poursuivre : « Si les parlementaires souhaitent l’inscrire dans la loi de manière pérenne, la Première ministre et moi sommes ouverts à ce sujet ».