Entamée par le gouvernement d’Elisabeth Borne, la politique d’« austérité » continue sous le gouvernement Gabriel Attal. Les Français devraient donc s’attendre à la baisse des aides sociales et de certaines prestations liées notamment à la prise en charge des maladies.
La France sort donc de plus en plus de l’État social. Les aides diminuent et touchent toutes les catégories de la société, notamment les plus démunis. Le gouvernement veut ramener le déficit budgétaire sous la barre des 3 % en 2027. Pour y arriver, il envisage de faire des économies.
Pour atteindre 16 milliards d’économies, il a supprimé le bouclier tarifaire de l’électricité mis en place en 2021. Il a également supprimé certaines aides exceptionnelles aux entreprises. Le secteur du logement subira aussi des coupes, avec une économie qui vise à faire deux milliards d’euros sur les deux prochaines années. Ces ajustements pourraient affecter les avantages fiscaux du dispositif Pinel et le prêt à taux zéro pour l’achat de biens immobiliers neufs en zone tendue ou la rénovation de biens anciens.
Changement dans la prise en charge des maladies chroniques
Le gouvernement va également faire des économies dans le domaine de l'emploi, notamment par une réduction du budget des centres de formation et la suppression de 15 000 contrats aidés. La réforme de l’assurance chômage, qui a des conséquences significatives pour de nombreux demandeurs d'emploi, a aussi pour objectif de faire des économies.
Le plan du gouvernement touchera même la santé. L’augmentation des franchises médicales est un premier pas dans ce sens. Toutefois, toutes ces économies ne semblent pas suffisantes pour l’exécutif d’Attal. En effet, à en croire le journal Les Échos, la prise en charge des maladies chroniques – ou affections de longue durée (ALD) serait également dans la ligne de mire du gouvernement. « Un travail est engagé et il n’y a rien de décidé. Mais c’est un des sujets les plus délicats », écrit le journal.
Le gouvernement envisagerait donc toucher aux dépenses liées aux maladies chroniques, sachant que le système actuel garantit une prise en charge à 100 % des dépenses de soins par la Sécurité sociale (dans la limite des plafonds de remboursement, hors dépassements d’honoraires, franchises médicales, etc.).
Il faut dire que le diabète, les cancers, les affections psychiatriques ou les problèmes d’insuffisance cardiaque sont parmi les maladies qui bénéficient du système de prise en charge appelé Affection longue durée (ALD). Le choix de modifier de nouveau la liste des ALD n’est pas chose facile pour l’exécutif. Il pourra, toutefois, se pencher sur les soins qui ne sont pas liés à la pathologie éligible à l’ALD. Il faut dire que pour l’instant, aucune décision n’a été prise, notamment en raison de la situation sociale difficile que traversent les Français.
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On s’en voit déjà pour se soigner malgré un 100% tout alors baisser les remboursements serait désastreux…