Après la hausse intervenue le 1ᵉʳ janvier 2024 des prix du tabac, une nouvelle augmentation se profile pour le mois de mars 2024. Le but du gouvernement, c’est de porter le paquet de cigarettes à 13 euros d’ici 2026. Mais à qui profitent ces augmentations successives ?
Hausse des prix du tabac au 1ᵉʳ mars
Ainsi, selon le site des douanes, qui a publié les nouveaux tarifs à partir du mois de mars, une nouvelle hausse de prix devrait donc toucher plusieurs marques de cigarettes, cigares et cigarillos. Il s’agit notamment de JPS Cool, Lucky Strike Bleu et le JPS Firm Filter Rouge 100s, vendus en unité de 20. Le prix de ces paquets passera donc de 11,50 euros à 12 euros au mois de mars. Cette augmentation concernera également les paquets de 30 unités, tels que le Lucky Strike Bleu XXL et le Winfield rouge XXL, qui passeront de 17,25 euros à 18 euros.
Outre cette progression, une baisse de prix touchera 4 paquets de cigarettes, deux de cigarillos et un de cigares. Les paquets de cigarettes en question sont Winston Origin Red (20 unités), Winston Origin Red 100’s (20 unités), Winston Origin Blue (20 unités) Maya Green Spirit Paper Filter (20 unités). En clair, le prix des cigarettes Winston va passer de 12 à 11,50 euros, soit une baisse de 50 centimes par paquet. Pour ce qui est des cigarettes Maya, le prix du paquet passera de 11 à 10,80 euros, soit une baisse de 20 centimes par paquet.
À qui profite cette augmentation ?
Il faut dire que c’est l’État qui bénéficie le plus de la hausse des prix de cigarettes. En effet, plus de 80% du coût d’un paquet correspond à des taxes. Sur un paquet de cigarettes de 11,50 euros, 9,50 euros reviennent à l’État. En clair, ce montant est réparti en trois parties : le produit du taux de l’accise, le tarif de l’accise (60 %) et la TVA (20 %). Cet argent est ensuite réinjecté dans le secteur de la santé publique.
Depuis la fin de l’année 2023, l’intégralité des droits de consommation (le produit du taux de l’accise et tarif de l’accise) est versée aux différents organismes de la sécurité sociale, tels que les caisses d’allocations familiales (Cnaf), l’assurance-maladie (Cnam) ou encore la mutualité sociale agricole (MSA). Pour ce qui est de la TVA, elle est reversée à la branche maladie de l’assurance-maladie. En 2019, près de 14 milliards d’euros générés par la fiscalité sur le tabac ont notamment permis de financer des campagnes de sensibilisation contre le tabagisme, ainsi que des soins liés à des maladies provoquées par la consommation de tabac.
Une réaction ? Laissez un commentaire
Vous avez aimé cet article ? Abonnez-vous à notre Newsletter gratuite pour des articles captivants, du contenu exclusif et les dernières actualités.
Vérifiez vos « sources » : les taxes sur le Tabac ne vont que très partiellement à l’Assurance Maladie ou à la « Prévention » : elles sont invoquées pour le financement de CHAQUE nouveau « projet de loi » présenté par le Gvt, ou par n’importe quelle niche partisane pour le financer !!!