Assurance : après les émeutes et les catastrophes, une nouvelle hausse vous attend en 2026

Les prix des assurances vont augmenter en 2026 pour plusieurs raisons selon le directeur de la MAIF.

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Assurances : les prix vont augmenter en 2026. Crédit : RTL | Econostrum.info

Le 17 septembre 2025, Pascal Demurger, directeur général de la MAIF, a annoncé que les cotisations d’assurance connaîtront une nouvelle augmentation en 2026. Cependant, cette hausse sera inférieure à celle de 2025, où les primes avaient augmenté de 8 %.

Cette nouvelle augmentation résulte de l’augmentation des coûts liés à des facteurs externes tels que les aléas climatiques et les émeutes urbaines. Pascal Demurger a expliqué sur RTL que bien que les coûts des assureurs augmentent « assez fortement », la hausse des cotisations en 2026 sera moins importante que l’année précédente.

Il a précisé que cette évolution des coûts est en grande partie due à la multiplication des risques liés aux événements climatiques extrêmes et aux émeutes, des facteurs qui ont un impact direct sur les tarifs d’assurance.

Les émeutes urbaines : un facteur clé de l’augmentation des primes d’assurance

Le coût des émeutes urbaines a été particulièrement souligné par Pascal Demurger, directeur général de la MAIF. Il a affirmé que ces événements coûtent « cher » aux assureurs, et, par conséquent, cette charge est souvent répercutée sur les assurés sous forme de hausses de cotisations. Selon lui, les assureurs doivent indemniser les dommages causés lors de ces émeutes, ce qui augmente le coût des risques pour le secteur.

Bien que certains assurés puissent être contraints de revoir leur budget et ajuster leurs garanties, ce phénomène reste « assez marginal », a précisé le directeur général de la MAIF. Toutefois, il a ajouté que la tendance à renoncer complètement à l’assurance est encore plus rare.

Outre l’augmentation des coûts dus aux émeutes, Pascal Demurger a aussi évoqué l’impact des événements climatiques extrêmes sur les primes d’assurance. Les risques liés aux inondations, tempêtes et autres catastrophes naturelles ont conduit les assureurs à ajuster leurs tarifs pour couvrir les nouvelles dépenses liées à ces risques.

L’État devrait également prendre une part des coûts liés aux dégradations causées par les émeutes.

La question de la responsabilité des pouvoirs publics a aussi été abordée. Pascal Demurger a suggéré que l’État devrait également prendre une part des coûts liés aux dégradations causées par les émeutes. Il a évoqué des discussions en cours entre les assureurs et les pouvoirs publics pour parvenir à une solution où l’État contribuerait davantage à la prise en charge des risques.

En juin 2025, un rapport du Sénat a souligné l’augmentation des charges d’assurance des entreprises, particulièrement en raison des émeutes urbaines, du risque climatique et des menaces cybernétiques. Le rapport fait état de l’impact grandissant de ces risques sur les cotisations des entreprises et des particuliers, et appelle à une réévaluation de la répartition des coûts entre assureurs et pouvoirs publics.

Pour conclure, bien que la hausse des cotisations d’assurance pour 2026 soit modérée par rapport à 2025, elle reste un défi pour de nombreux assurés. La hausse des coûts des risques liés aux événements climatiques et sociaux pousse les assureurs à ajuster leurs tarifs. Le débat sur l’implication de l’État dans la couverture de ces risques continue de se poser, avec des négociations en cours pour trouver des solutions plus équilibrées.

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