Au cours des dernières années, le nombre de catastrophes naturelles a augmenté de façon significative, impactant négativement les résultats des assureurs. Les cotisations d’assurance habitation devraient donc augmenter de 10 à 12 % à partir de l’année prochaine. Dans certains cas, la hausse devrait être encore plus prononcée. C’est en effet ce qu’indique une étude Facts & Figures.
En bref :
- Avec le réchauffement climatique, le nombre de phénomènes extrêmes a fortement augmenté depuis quelques années
- Selon France Assureurs, les dégâts occasionnés par les phénomènes climatiques extrêmes ont coûté 10,3 milliards d’euros en 2022 et 6,5 milliards en 2023
- La sécheresse, à elle seule, représente une charge qui va de 750 millions à 1 milliard d’euros par an sur les assureurs
Avec le réchauffement climatique, le nombre de phénomènes extrêmes a fortement augmenté depuis quelques années. Inondations, sécheresse, tempêtes… Ces phénomènes se succèdent et l’impact sur les finances est bien réel. D’après la fédération des assureurs, France Assureurs, les dégâts occasionnés par les phénomènes climatiques extrêmes ont coûté 10,3 milliards d’euros en 2022, et 6,5 milliards en 2023. Dans le détail, la sécheresse, à elle seule, représente une charge qui va de 750 millions à 1 milliard d’euros par an sur les assureurs.
Par rapport aux années précédentes, le poids des dégâts occasionnés par les catastrophes naturelles n’a jamais été aussi important, et cela ne risque pas de s’arranger dans les prochaines années. « Les différentes études menées sur le sujet des catastrophes naturelles, que ce soit par les assureurs ou par les pouvoirs publics, parviennent aux mêmes conclusions, à savoir une augmentation certaine et récurrente d’ici à 2050 d’épisodes de grêle, d’inondation, de glissements de terrain, de tempête et de sécheresse », indique une étude du cabinet de conseil Facts & Figures, publiée le 23 septembre.
La cotisation « catastrophes naturelles » à l’origine de la hausse de l’assurance habitation
Avec un tel poids sur les finances des assureurs, les cotisations d’assurance habitation devraient donc augmenter de 10 à 12 % dès l’année prochaine, selon la même étude. Chez certains assureurs aux résultats « fortement dégradés », la hausse pourrait même atteindre 15, voire 20 %. Selon Cyrille Chartier Kastler, fondateur du cabinet de conseil Facts & Figures, « l’élément majeur est la hausse de la cotisation Catastrophes Naturelles », rapporte Capital.
Dès l’année prochaine, l’ensemble des contrats d’habitation devraient donc observer une hausse des cotisations, en particulier celle en rapport avec les catastrophes naturelles. Pour les propriétaires de maisons et de pavillons, l’impact sur les finances risque d’être plus important en 2025. Pour les propriétaires de voitures, l’année prochaine devrait également être synonyme de hausse des contrats d’assurance.
En effet, à cause de plusieurs facteurs (hausse des prix des pièces détachés, main-d’œuvre des garagistes qui devient plus chère, hausse du nombre de sinistrés), les assurances auto devraient connaître une hausse se situant entre 4 et 6 %, indique l’étude menée par le cabinet de conseil Facts & Figures.
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« le nombre de catastrophes naturelles a augmenté de façon significative, impactant négativement les résultats des assureurs. » C’est votre point de vue. Pourtant « La France est championne d’Europe des dividendes en S2-2024 et Axa et BNP ont apporté la plus grande contribution à la croissance grâce à une forte rentabilité ». Les premiers profiteurs de crise sont les assureurs (tout juste après les croque-morts).