Sensibiliser contre les risques d’arnaques sur internet et la cybermalveillance, tel était le thème d’une journée organisée le 26 mars par la Banque de France dans la municipalité d’Agen, à l’adresse des travailleurs sociaux. La manifestation entrait dans le cadre de la Stratégie Educfi (éducation financière) déployée par la banque.
L’atelier, animé par des éléments spécialisés du groupement de gendarmerie du Lot-et-Garonne, portait surtout à initier les travailleurs sociaux à déceler une arnaque sur le net pour l’éviter et s’épargner un préjudice. Le rendez-vous fut également une opportunité pour l’institution de dérouler une formation pédagogique sur les arnaques à travers le net.
La Banque de France met en garde contre plusieurs types de fraudes sur internet, dont les « arnaques aux moyens de paiement ». Dans ce cadre, il peut s’agir d’une « carte bancaire piratée, ordre de virement frauduleux, fraude à la remise de chèque, fraude aux faux conseillers ou usurpation de l’identité de la Banque de France », explique l’institution.
Gare à « l’arnaque aux crédits » aussi. Et cela peut être sous forme « d’une offre de crédit à un taux imbattable, l’obtention d’un crédit sans justificatif, le déblocage des fonds en un temps record, des offres trop belles pour être vraies ! Les arnaques au crédit se multiplient et tout particulièrement sur internet », avertit la banque.
Le troisième traquenard redouté concerne les « arnaques à l’épargne ». Dans ce type d’escroquerie, les malveillants redoublent de génie en proposant, par exemple, des offres de « livret d’épargne à taux imbattable », au « rendement bien supérieur à ceux habituellement proposés par les banques », « sans aucun risque », ou encore avec « disponibilité à tout moment ».
« Méfiez-vous des promesses trop belles pour être vraies ! Les arnaques à l’épargne se multiplient et tout particulièrement sur internet », rappelle la Banque de France qui recommande de faire attention également aux « usurpations d’identité, soit d’établissements bancaires soit de tiers ».
Gare aux arnaques en vogue sur les réseaux sociaux
De son côté, la gendarmerie nationale interpelle les usagers de la toile sur « les virus informatiques malveillants, qui peuvent infiltrer un système informatique quand on ouvre un message qu’il soit un MMS, un mail, un chat, ou encore quand on clique sur une pièce jointe dans un courriel, ou un lien frauduleux ».
On peut aussi avoir affaire à des « arnaques aux sentiments », en vogue sur les réseaux sociaux, qui sont « des arnaques provenant des sites achats-ventes », détaille l’institution sécuritaire.
Pour prévenir toute malveillance, la gendarmerie conseille de protéger son ordinateur avec un antivirus, comme « il ne faut rien installer (logiciels, programmes, applications) d’origine douteuse. Il ne faut pas ouvrir les messages suspects, leurs pièces jointes et ne pas cliquer sur les liens qui peuvent s’y trouver ».
Le moyen le moins exposé est de choisir « des mots de passe forts (majuscules, minuscules, chiffres, caractères spéciaux) et différents pour chaque site », entre autres. En cas d’arnaque, plusieurs canaux sont réservés pour signaler le méfait, notamment en appelant le 17.
La Banque de France « communique également plusieurs numéros utiles, dont la DGCCRF : 08 09 54 05 50 (appel gratuit) ; Info escroqueries : 08 05 80 58 17 (appel gratuit) ; Aide aux victimes : 116 006 (appel gratuit) », indique la source.
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Bonjour, nous avons été victimes de ces arnaques. Mon épouse et moi-même avons perdu plus de cinquante mille euros. Nous avons les documents qui ont été signés par les hautes autorités du Cameroun. Est-ce normal que les hautes autorités d’un pays qui doivent protéger leurs concitoyens participent à ces manœuvres?