Après l’arnaque à l’irlandaise qui commence à reprendre de l’ampleur lors de ces vacances d’été, une autre forme d’escroquerie cible les vacanciers. Elle a été notamment signalée sur les aires de repos au niveau des péages.
Concrètement, les malfaiteurs profitent d’un moment d’inattention du conducteur, dans un péage, par exemple, pour porter préjudice à son véhicule. Certains se contentent de dégonfler les pneus, pendant que d’autres procèdent à leur crevaison avec un objet tranchant. Le but est d’inciter l’automobiliste à s’arrêter un peu plus loin sur l’autoroute pour vérifier la panne. Le stratagème est de le suivre, puis de s’arrêter devant son véhicule, prétendant offrir leur aide. Généralement, ils agissent en binôme. Le premier va occuper le conducteur, pendant que le deuxième se faufile discrètement dans le véhicule pour dérober ce qui s’y trouve.
Ce n’est qu’une fois que le conducteur reprend sa route qu’il se rend compte du vol. Les arnaqueurs ciblent souvent les personnes seules ou âgées. Cette escroquerie est assez similaire à l’arnaque à l’irlandaise, qui consiste à se faire passer pour des touristes irlandais qui se sont fait dépouiller sur une aire d’autoroute. Ils sollicitent l’aide des conducteurs, habituellement des vacanciers, en leur demandant de leur donner de l’argent en liquide contre un virement immédiat. Bien évidemment, la somme prêtée ne leur sera jamais restituée.
Les arnaques sur les routes se multiplient
Selon CNews, cette arnaque a fait de nombreuses victimes à travers l’Europe. Une vidéo de deux touristes allemands sur Internet montre le mode opératoire de cette arnaque. L’un des malfaiteurs occupe le conducteur d’un camping-car, pendant que son complice s’introduit à l’intérieur du véhicule pour dérober ce qu’il y trouve. Le cas le plus percutant est celui d’un scientifique danois qui s’est fait voler 10 prototypes de cornées artificielles entre Barcelone et Valence. La valeur totale du butin est estimée à 15 000 euros.
Cette escroquerie rappelle celle connue sous le nom de « l’arnaque à la péruvienne », qui, selon TF1, fait au moins 7 victimes par jour entre Barcelone et Perpignan. Le modus operandi consiste à approcher un véhicule sur la voie rapide et à faire des signaux au conducteur, en prétendant que sa voiture prend feu à l’arrière. Pris de panique, le conducteur se gare sur la bande d’urgence pour vérifier son véhicule. La voiture des escrocs se gare derrière lui, et l’un des malfaiteurs attire le conducteur vers l’arrière de la voiture pendant que son complice vole ses effets personnels. Pour éviter de tomber dans ce piège, les autorités recommandent de toujours verrouiller son véhicule avant de descendre, quelle que soit la situation.
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