ArcelorMittal est un groupe sidérurgique mondial, connu pour être le deuxième plus grand producteur de métal dans le monde. Il compte un total de 40 sites en France employant 15 350 salariés. Le groupe a annoncé, le 19 novembre, un projet de réorganisation impliquant la fermeture de deux de ses sites, ceux de Reims et de Denain.
Cette fermeture entraînera la perte d’environ 130 emplois, selon le délégué syndical central CGT, David Blaise, et le coordinateur CFE-CGC, Xavier Le Coq. Il est question d’une trentaine de postes à Denain et d’une centaine à Reims. Il est important de rappeler qu’ArcelorMittal est un fournisseur essentiel en acier pour l’industrie du bâtiment et travaux publics, ainsi que pour les usines automobiles. Le sidérurgique a fait part la fermeture prochaine de ces deux sites à travers un communiqué publié mardi 19 novembre.
« Le 19 novembre 2024, la direction de la société ArcelorMittal Centres de services a réuni les membres de son CSE afin de les informer d’un projet de réorganisation de la société et d’adaptation de ses capacités de production. Ce projet inclut le possible arrêt des sites de production ArcelorMittal Centres de services de Reims et de Denain », indique le communiqué.
Cette annonce, très mal reçue par les employés, a fait entrer les deux sites dans une grève spontanée.« Les sites de Denain et de Reims sont totalement en grève. Tout le monde est sorti, spontanément, sans appel à la grève », a indiqué Benoît Jean-Leroy, délégué CFDT du site Arcelormittal Centres de services de Reims, à BFMTV. A noter que le mouvement de grève a débuté depuis mardi au niveau du site de Denain.
Le sidérurgiste justifie cette fermeture par une baisse d’activité
Toujours à travers son communiqué, le sidérurgiste Arcelormittal explique que son groupe « est confronté à une forte baisse d’activité chez ses clients industrie et automobile qui s’est accélérée ces derniers mois ». Une situation similaire à celle du groupe Michelin, qui l’a poussé à envisager la fermeture des sites de Denain et de Reims.
« Malheureusement, on est les premiers, mais le groupe ArcelorMittal en France et en Europe va annoncer beaucoup d’opérations dans les prochaines semaines », a assuré Benoît Jean-Leroy à BFMTV. Par conséquent, les autres sites sont, eux aussi, menacés de mettre la clé sous la porte. Le délégué CFDT espère bénéficier d’un « appui politique » pour assurer la protection de la production d’acier en France.
En attendant, le mouvement de grève se poursuivra la semaine prochaine. Toutefois, le sidérurgiste a tenu à rassurer ses employés dans le communiqué, indiquant que « des négociations avec les organisations syndicales auront lieu sur les mesures sociales afin de limiter l’impact sur l’emploi ».
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