Une fois les droits au chômage épuisés, le bénéficiaire peut prétendre à une autre aide nommée ASS. L’allocation de solidarité spécifique prend donc le relais, mais sous certaines conditions. Ne pas dépasser un plafond de ressources mensuelles en est une. En 2024, ce plafond devrait être revalorisé.
Les conditions pour bénéficier de l’ASS
Pour bénéficier de l’allocation de solidarité spécifique, le candidat doit remplir certains critères. D’abord, il doit être à la recherche d’un emploi. Ensuite, il doit justifier 5 ans d’activité salariée (à temps plein ou à temps partiel) au cours des 10 ans précédant la fin de son contrat de travail. Si le demandeur a cessé de travailler pour élever un enfant, les 5 ans à justifier initialement sont réduits d’un an par enfant dans la limite de 3 ans.
Enfin, le candidat à l’ASS ne doit pas dépasser un plafond de ressources mensuelles. D’après les calculs du magazine « Notre Temps », en 2024, ce plafond devrait passer de 1271,90€ à 1330,40€ pour une personne seule, et de 1998,70€ à 2090,60€ pour un couple.
Qui est éligible à cette aide et comment la demander ?
Les personnes qui peuvent bénéficier de l’ASS sont les demandeurs d'emploi ayant épuisé leurs droits au chômage (ARE et AREF) ainsi que les bénéficiaires de l’allocation ARE ayant 50 ans ou plus. Certains marins-pêcheurs, ouvriers et artistes non-salariés peuvent également prétendre à cette aide.
Pour bénéficier de l’allocation de solidarité spécifique, il n’y a aucune démarche particulière à faire. En effet, la demande ASS est directement accessible dans l’espace personnel du demandeur. Cette demande est disponible 30 jours avant la fin des droits au chômage du candidat et le reste 60 jours après la fin de ses droits.
Quel est le montant de l’ASS ?
Après une revalorisation de 5,6% au 1ᵉʳ avril 2023, le montant journalier de l’allocation de solidarité spécifique est désormais de 18,17 euros, soit 540,10 euros pour un mois de 30 jours (contre 9,09 euros à Mayotte, soit 272,7 euros pour un mois de 30 jours). Dans le cas où le bénéficiaire de l’ASS cesserait de s’inscrire comme demandeur d’emploi, le reste des droits de cette aide (non consommés) peuvent être repris et versés par la suite.
Si le bénéficiaire reçoit des indemnités journalières de sécurité sociale (IJSS) en cas d’arrêt-maladie ou de congé maternité/paternité par exemple, l’ASS cesse d’être versée. Enfin, et en cas de reprise d’une activité professionnelle, le bénéficiaire peut cumuler l’allocation de solidarité spécifique ainsi que ses revenus professionnels durant une durée de 3 mois.
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