L'allocation de veuvage est une aide financière attribuée au conjoint survivant après le décès de son époux ou épouse. Elle profite aux personnes non éligibles à la pension de réversion. Toutefois, pour y prétendre, il est nécessaire de remplir certains critères.
Pour ouvrir droit à l'allocation de veuvage, l'époux décédé doit avoir été affilié à l'assurance vieillesse pendant 3 mois au minimum l'année qui précède son décès. En ce qui concerne l'époux survivant, il doit être âgé d'au moins 55 ans et avoir été uni par les liens du mariage avec le défunt. En effet, les couples en union libre ou pacsés ne peuvent pas prétendre à cette pension. Très important : si le veuf décide de se remarier, il perd automatiquement ses droits à l'allocation de veuvage.
La pension de veuvage est versée chaque mois au bénéficiaire, pendant une durée de deux ans. Cependant, si le veuf est âgé de 50 ans au moment de la demande, il pourra en profiter pendant 5 ans, soit jusqu'à l'âge de 55 ans. À cet âge (55 ans), il peut demander la pension de réversion.
Les conditions de ressources liées à l'allocation de veuvage
Le plafond de ressources des trois derniers mois avant la demande de l'allocation de veuvage ne doit pas dépasser la somme de 2 616,8250 euros. Le veuf doit donc afficher un revenu mensuel de 872,2750 euros par mois pour prétendre à cette pension. Ce montant représente 3,75 fois le montant de l'allocation de veuvage. Fixée auparavant à 662,70 euros par mois, cette pension a connu une revalorisation de 5,3% au 1ᵉʳ janvier pour atteindre 697,82 euros.
Pour bénéficier de cette pension, le veuf doit adresser une demande à la caisse liée au lieu de travail du conjoint décédé. Il est important de procéder à la demande au cours des 12 premiers mois suivant le décès du conjoint, afin que la pension soit versée au 1ᵉʳ jour du décès avec effet rétroactif. Si la demande est effectuée après les 12 mois, mais dans les 2 ans suivant le décès, la pension sera versée dès le jour de la demande. Enfin, si la demande est faite après les deux ans suivant le décès, le conjoint survivant perdra son droit à l'allocation de chômage.