L’allocation chômage est une aide précieuse destinée aux demandeurs d'emploi. Au dernier trimestre de 2023, ce sont plus de 2,8 millions de demandeurs d'emploi qui ont été indemnisés par l’Assurance chômage. Mais pour bénéficier de l’allocation d’aide au retour à l'emploi en 2024, il est primordial de comprendre son mode de calcul.
« L’allocation d’aide au retour à l'emploi (ARE) est un revenu de remplacement versé par France Travail (anciennement Pôle emploi), sous certaines conditions, aux personnes inscrites comme demandeurs d'emploi et involontairement privés d'emploi », explique le service public sur son site internet. Ainsi, après une perte d'emploi, les demandeurs inscrits à France Travail bénéficient d’une aide financière pour compenser cette perte de salaire.
S’agissant du montant de l’Allocation chômage, celui-ci est calculé en suivant la formule suivante : montant de l’ARE = 40,4 % du salaire journalier de référence (SJR) + 13,11 € (depuis le 1ᵉʳ juillet 2024). Pour déterminer le SJR d’un ex-travailleur, il faut diviser le montant perçu durant les 12 derniers mois sur le nombre de jours travaillé. À titre d’exemple, si un ex-travailleur a touché une somme de 5 000 euros sur un total de 100 jours travaillés, son SJR sur les 12 derniers mois est de 50 euros.
Par ailleurs, il est important de rappeler que le montant net de l’Allocation chômage ne peut pas être inférieur à 31,97 euros par jour. S’agissant de son montant maximal, l’ARE ne peut pas dépasser 75 % du salaire journalier de référence d’un ex-travailleur. Il convient de noter également que si l’ARE journalière dépasse les 159,68 euros bruts par jour, une réduction est alors appliquée à partir du 7ᵉ mois d’indemnisation. Cela dit, avec cette réduction de 30 %, le montant journalier de l’ARE ne peut descendre en dessous des 92,11 euros bruts.
Qui a droit à l’Allocation chômage ?
Pour rappel, pour bénéficier de l’ARE, il est nécessaire de répondre à certaines conditions. D’abord, le demandeur d'emploi doit résider en France et être apte à exercer un travail. Aussi, il ne doit pas avoir l’âge légal de départ à la retraite. De plus, l’ex-travailleur ne doit pas être à l’origine de sa perte d'emploi. En effet, celle-ci doit être le résultat d’un licenciement ou d’un non-renouvellement d’un contrat à durée déterminée.
Enfin, le demandeur d'emploi doit être inscrit à France Travail (dans les 12 mois suivant sa perte d'emploi) et être en recherche active d’un nouveau travail (ou suivre une formation dans le cadre d’un projet personnalisé d’accès à l’emploi). Par ailleurs, il est nécessaire de rappeler que France Travail a mis un simulateur à la disposition des demandeurs d'emploi. Celui-ci permet d’estimer le montant de l’Allocation chômage auquel chaque ex-travailleur a droit.
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