L'économie algérienne progresse dans plusieurs secteurs. L'Algérie, classée jusqu'ici dans le palier de « pays à revenu intermédiaire de la tranche inférieure », passera désormais à un nouveau palier de « pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure », selon la mise à jour de la Banque mondiale publiée récemment. Ce constat a été confirmé par le vice-président de la Banque Mondiale (BM) en charge de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), Osmane Dione, lors de sa rencontre avec le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid.
En effet, le haut responsable de la BM a visité l'Algérie et a rencontré plusieurs hauts responsables dont le ministre de l'Énergie et celui des finances. Lors de sa rencontre avec Laaziz Faid, le haut responsable de l'institution financière mondiale a tenu à saluer « les performances enregistrées et reconnues par la Communauté internationale de développement ».
L'Algérie, un « modèle de réussite qui mérite d’être partagé avec les autres pays en Afrique... »
Selon Osmane Dione, ces performances ont permis récemment un reclassement de la position de l’Algérie. Les avancées réalisées par le pays sont un « modèle de réussite qui mérite d’être partagé avec les autres pays en Afrique et dans la région MENA », a ajouté le vice-président de la BM, selon le communiqué du ministère des Finances.
« Grâce à sa stabilité géopolitique, sa dynamique économique, sa ressource humaine et sa jeunesse, ainsi qu’à sa position géographique, sa connectivité régionale, son potentiel en tant que hub logistique et son accès aux marchés européens, africains et arabes », l'Algérie peut jouer un rôle moteur sur le plan économique de la région MENA, ajoute Osmane Dione. Par ailleurs, ce responsable s'est exprimé sur la situation de la coopération de son institution avec l'Algérie. Il a affirmé que la BM est disposée à donner un nouveau souffle aux relations de coopération la liant à l’Algérie.
Pour sa part, le ministre des Finances a d'emblée présenté la trajectoire empruntée par l’Algérie pour un développement durable et inclusif. Il a indiqué que la politique économique du pays est guidée par des objectifs réalistes inscrits dans le plan d’action du gouvernement et découlant des engagements présidentiels. Cette trajectoire « a mené l’Algérie à engager un programme ambitieux de réformes structurelles dans des domaines clés, et à revoir certains textes fondamentaux de son arsenal juridique régissant l’environnement des affaires », a indiqué Laaziz Faid.