Le ministre algérien de l’Énergie, Mohamed Arkab, participe à une réunion stratégique à Rome pour discuter de la concrétisation du projet SoutH2, un corridor énergétique visant à transporter de l’hydrogène vert depuis l’Algérie vers l’Europe. Ce projet marque une étape clé pour l’Algérie dans la transition énergétique mondiale.
Un corridor stratégique pour l’hydrogène
Le projet SoutH2, soutenu par l’Union européenne, prévoit un corridor énergétique de 3 200 kilomètres reliant l’Algérie à l’Allemagne via la Tunisie, l’Italie et l’Autriche. Ce réseau permettra d’acheminer de l’hydrogène vert, une énergie propre produite à partir de sources renouvelables. La réunion de Rome vise à finaliser la feuille de route et les étapes concrètes pour lancer les travaux de ce projet stratégique.
Ce corridor est crucial pour l’Europe, qui cherche à diversifier ses approvisionnements énergétiques tout en réduisant son empreinte carbone. Pour l’Algérie, il s’agit d’une opportunité majeure de valoriser ses ressources naturelles et de s’intégrer aux efforts mondiaux pour une transition énergétique durable.
Le rôle clé de l’Algérie dans le projet SoutH2
Grâce à son ensoleillement et ses vastes espaces désertiques, l’Algérie dispose d’un potentiel unique pour produire de l’hydrogène vert à des coûts compétitifs. Le gouvernement algérien ambitionne de produire 1,2 million de tonnes d’hydrogène vert d’ici 2040, en s’appuyant sur des partenariats internationaux solides.
Dans ce cadre, l’Algérie a déjà lancé quatre projets pilotes en collaboration avec des partenaires européens, dont l’Allemagne, l’Italie et l’Autriche. Ces initiatives démontrent l’attractivité de l’Algérie pour les investisseurs étrangers dans le secteur des énergies renouvelables.
Coopération internationale et enjeux climatiques
L’engagement de l’Algérie dans le projet SoutH2 reflète sa volonté de jouer un rôle central dans la transition énergétique mondiale. « L’Algérie renouvelle son engagement à renforcer la coopération régionale et internationale pour atteindre les objectifs en matière d’énergie propre et de développement durable », souligne un communiqué du ministère de l’Énergie.
Ce projet permettra non seulement de répondre aux besoins énergétiques croissants de l’Europe, mais aussi de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’hydrogène vert s’impose ainsi comme une solution prometteuse pour les défis climatiques mondiaux.
Avec le soutien de l’Union européenne et l’intérêt croissant des investisseurs étrangers, le corridor SoutH2 représente une opportunité unique pour l’Algérie de devenir un acteur clé du marché mondial de l’hydrogène vert.
