Risque important de sécheresse en Algérie, selon une étude du JRC

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.
Par Pika O. Publié le 21 mars 2024 à 15h00
Risque important de sécheresse en Algérie, selon une étude du JRC
Risque important de sécheresse en Algérie, selon une étude du JRC - © www.econostrum.info

Le réchauffement climatique est une réalité concrète en Afrique du Nord. Depuis quelques années, les pays de cette région connaissent des épisodes récurrents de sécheresse et des records de températures. Les précipitations se font rares, et certaines saisons ont carrément disparu, notamment au Maroc et en Algérie.

Il faut dire que la situation est la même dans le pourtour méditerranéen, selon un rapport du Centre commun de recherche de la Commission européenne (JRC).

Les températures persistantes au-dessus de la moyenne, les vagues de chaleur et les faibles précipitations ont entraîné des conditions de sécheresse sévères dans la région méditerranéenne, touchant de nombreuses régions du sud de l’Italie, du sud de l’Espagne, de Malte, du Maroc, de l’Algérie et de la Tunisie, selon le même rapport.

« Après les températures extrêmement élevées qui ont marqué l’année 2023, 2024 débute dans des conditions critiques de sécheresse dans le bassin méditerranéen », avertit le JRC. Ce rapport met en avant la situation qui s'aggrave de plus en plus en Afrique du Nord.

Le dessalement de l'eau de mer, une solution contre la sécheresse

Il est également révélé que le Maroc fait face à sa sixième année avec peu de précipitations. Ce qui a de grandes conséquences sur le niveau de remplissage moyen des barrages, qui a atteint difficilement 23%. Dans ce pays, les pluies sont inférieures de 70% à la moyenne depuis septembre 2023.

L'Algérie connaît une situation similaire. Le pays a traversé une longue période de sécheresse ayant impacté fortement les barrages et les approvisionnements en eau potable. Toutefois, les pluies et les neiges du mois de février dernier ont été salutaires. Elles ont permis d’augmenter, même faiblement, le niveau de remplissage des barrages (avec un taux moyen de 40,85%).

Le JRC a souligné l’importance de l’atténuation du changement climatique et des mesures d’adaptation pour la gestion de l’eau et les secteurs dépendants de l’eau, comme l’agriculture et la production d’eau potable, face à l’aggravation de la situation et aux impacts du réchauffement climatique.

Pour faire face à cette situation critique, les pays de l'Afrique du Nord ont misé sur le dessalement de l'eau de mer. En effet, pour compenser le déficit en pluviométrie, huit usines dessalement d’eau de mer au Maroc, neuf en Algérie et sept en Tunisie ont été mises en place.

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.

Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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