Retraite : l’âge de départ réduit de 3 ans pour cette catégorie en Algérie

Le Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune, a décidé de réduire l’âge de départ à la retraite des enseignants de trois ans. D’autres mesures ont été adoptées, dont l’extension du congé de maternité à cinq mois, la modernisation du secteur minier et la réforme du système portuaire pour améliorer l’efficacité économique.

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Photo d'un conseil des ministres pour évoquer l'age de départ à la retraite
Retraite : l'âge de départ réduit de 3 ans pour cette catégorie en Algérie | Econostrum.info - Algérie

Le Conseil des ministres, présidé par Abdelmadjid Tebboune le 9 février, a approuvé la réduction de trois ans de l’âge de départ à la retraite pour les enseignants des trois cycles d’éducation. Cette décision, officialisée dans le nouveau statut particulier du secteur de l’éducation, répond à une revendication de longue date des syndicats et vise à permettre aux enseignants ayant une carrière longue de quitter leurs fonctions plus tôt, tout en bénéficiant d’une retraite avantageuse.

Le ministre de l’Éducation a rappelé que cette mesure s’appuie sur l’article 12 du statut particulier, récemment adopté. Celui-ci reconnaît explicitement le droit à un départ anticipé pour les enseignants ayant accumulé un certain nombre d’années de service. Cette réforme intervient alors que les professionnels du secteur alertent sur les conditions de travail difficiles, la surcharge des classes et l’épuisement professionnel, facteurs qui rendent la prolongation de l’exercice de la profession particulièrement éprouvante.

En plus de cette mesure concernant la retraite, le Conseil des ministres a mis en place d’autres mesures sociales et économiques

Outre la question du départ à la retraite des enseignants, le Conseil des ministres a également approuvé l’extension du congé de maternité de trois mois et demi à cinq mois pour toutes les travailleuses algériennes. Abdelmadjid Tebboune a souligné que cette mesure témoigne de l’engagement des pouvoirs publics à améliorer les conditions de travail des femmes, en leur permettant de mieux concilier vie professionnelle et responsabilités familiales.

Le Conseil a également abordé la réforme du secteur minier, un enjeu stratégique pour l’économie nationale. Le chef de l’État a rappelé l’importance de moderniser l’exploitation des ressources minières tout en garantissant une gestion durable des ressources naturelles. Il a insisté sur la nécessité d’éviter toute bureaucratie excessive, qui pourrait freiner les investissements dans ce domaine clé.

Une autre décision majeure concerne les ports algériens, où un nouveau système de rotation de travail 24h/24 sera mis en place pour optimiser l’activité portuaire et réduire les délais d’attente des navires. Les ports stratégiques, tels que Djen Djen, Alger, Béjaïa, Annaba, Oran et Mostaganem, seront les premiers concernés par cette réforme.

Enfin, le Conseil des ministres a ordonné l’envoi immédiat d’une commission d’enquête à l’Autorité de régulation de la poste et des communications électroniques (ARPCE), afin de faire la lumière sur les blocages liés à l’octroi de licences d’exploitation d’équipements numériques. Le chef de l’État a insisté sur l’importance de la numérisation comme levier de modernisation économique, en appelant à lever tous les obstacles freinant son développement. À travers ces mesures, l’exécutif entend répondre aux préoccupations sociales des travailleurs, tout en accélérant les transformations économiques du pays.

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