Le ministre de l’Énergie, Mohamed Arkab, a effectué une visite de travail de deux jours à Niamey (Niger). Cette visite a été fructueuse sur plusieurs plans. Accompagné du PDG de la Sonatrach, Rachid Hachichi, et des cadres de son département, le ministre s’est entretenu, mercredi à Niamey (Niger), avec le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, sur plusieurs dossiers dont les activités de Sonatrach dans ce pays et le projet du gazoduc transsaharien.
Suite à ces discussions, il a été décidé la reprise des activités de la Sonatrach au Niger. Ainsi, le géant pétrolier algérien va reprendre l'exploitation du champ pétrolier le bloc Kafra au Niger. C'est ce qu'indique un communiqué de la Sonatrach qui a fait le point sur la visite de la délégation algérienne au Niger.
« Lors de cette visite, des réunions ministérielles incluant des managers de SONATRACH et de la Société Nigérienne de Pétrole (SONIDEP S.A) ont été tenues, à l’issue desquelles, il a été décidé la reprise des travaux par SIPEX, filiale de SONATRACH, sur le bloc KAFRA, avec un planning de réalisation convenu d’un commun accord », souligne le communiqué.
Le projet du gazoduc transsaharien sur la bonne voie
« Il a été entendu qu’un suivi mensuel de l’avancement du projet KAFRA, soit mis en place, à travers un Comité Mixte de Suivi, à l’effet de s’assurer de la mise en œuvre effective des travaux », ajoute ledit communiqué qui souligne que « des axes de coopération entre SONATRACH et la SONIDEP S.A ont également été identifiés, notamment dans le domaine de la formation et du développement des compétences, ainsi que les perspectives de relance de projets d’envergures, à l’instar du projet de pipeline transsaharien TSGP ».
Concernant le projet du gazoduc transsaharien Nigéria-Europe, la rencontre entre Mohammed Arkab et le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, a permis de réaffirmer la poursuite des réunions de coordination en vue d’examiner les volets de ce projet et de s’enquérir de la situation de l’exécution des décisions prises lors des rencontres entre les trois ministres, algérien, nigérien et nigérian, chargés des hydrocarbures, dont la dernière a eu lieu en juin 2022 à Alger.
Le ministre algérien a affirmé que l’Algérie, le Nigéria et le Niger sont convaincus de l’importance du projet des gazoducs transsahariens pour son impact positif sur le développement socioéconomique des trois pays, ainsi que sur les zones de transit, « dans un contexte géopolitique et énergétique particulier, caractérisé par une forte demande sur les hydrocarbures, notamment le gaz naturel ».