Les prix du café ont explosé ces derniers mois en Algérie. La hausse des prix sur les marchés internationaux a eu un impact direct sur les consommateurs algériens. Cette flambée des prix est largement commentée sur les réseaux sociaux, où des campagnes de boycott de certaines marques ont été lancées en raison de leurs augmentations tarifaires.
Pour contrer cette explosion des prix, le gouvernement a décidé de mettre en place trois mesures importantes. Ces mesures ont été prises lors d’une réunion ministérielle conjointe présidée par le Premier ministre Nadir Larbaoui le 27 juillet.
Lors de cette réunion, consacrée à la hausse des prix internationaux du café et à son impact sur le marché local, plusieurs décisions ont été prises. Selon un communiqué du Premier ministère, il a été décidé d’instaurer un « soutien fiscal aux opérateurs économiques actifs dans ce domaine ».
Parmi les autres mesures figurent le « plafonnement des marges bénéficiaires pour l’importation, la distribution en gros et au détail », ainsi que la création par les autorités douanières d’un « couloir vert spécial pour les importateurs », afin de faciliter les procédures d’importation de ce produit. Ces mesures visent à stabiliser les prix du café et à les faire baisser.
Hausse considérable des prix du café en quelques mois
Il est à noter que cette réunion a réuni le président du Conseil du Renouveau Économique Algérien (CREA), Kamel Moula, ainsi que plusieurs opérateurs économiques du secteur. Depuis quelques mois, les prix du café ont connu des hausses considérables. Le prix du café est passé de 1000 DA le kilo il y a 7 mois à 1860 DA il y a un mois, et est actuellement autour de 1600 DA.
Dans les cafés, le prix de la tasse a également grimpé, passant de 30 DA à 40 DA, puis à 50 DA ces dernières semaines. Toutefois, cette hausse des prix en Algérie est plus marquée que celle observée sur les marchés internationaux, ce qui a suscité la colère des consommateurs. Certains ont même lancé des appels au boycott de marques qui augmentent leurs prix sans justification apparente.
Cette situation a poussé l’Association Algérienne des Consommateurs (APOCE) à demander une révision de la structure des prix pratiqués par les torréfacteurs. L’organisation constate que les prix en Algérie augmentent en suivant les hausses internationales, mais ne diminuent presque jamais lorsque les prix mondiaux baissent.