Les prix du pétrole connaissent une relative hausse et s'approchent de leur plus haut niveau de l'année en cours. En effet, les cours de l'or noir profitent des tensions géopolitiques grandissantes au Moyen-Orient et les craintes d'une guerre à plus grande échelle dans cette région.
Il faut dire également que le regain de confiance des marchés dans le pétrole est également dû aux prévisions sur la hausse de la demande pour la saison estivale. Ce mercredi 26 juin, même le West Texas Intermediate (WTI) a dépassé la barre symbolique des 80 euros. En effet, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, est cédé à 84,69 dollars. Quant à son équivalent américain, il est affiché à 81,09 dollars le baril.
Cette hausse des prix du pétrole est donc liée à plusieurs facteurs de l'ordre économique et géopolitique. Les marchés reprennent confiance en cette énergie dans une conjoncture marquée par des tensions au Moyen-Orient. Pour John Plassard, analyste chez Mirabaud « les prix du pétrole restent proches de leur plus haut niveau depuis deux mois en raison de l'escalade des tensions géopolitiques et de l'augmentation prévue de la demande estivale ».
Les prix du pétrole augmentent malgré l'augmentation du stock américain
Il faut souligner également que la situation au Moyen-Orient est sous la loupe des investisseurs, même si les analystes ne cessent de souligner que pour le moment, aucune importante perturbation de l'offre venant de la région n'est à signaler. Ainsi, « la préoccupation la plus immédiate est la dernière estimation des stocks de pétrole aux États-Unis par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) », indique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Cette donne peut impacter les marchés pétroliers et tirer les prix vers le haut ou vers le bas. En effet, le mardi, la fédération américaine des professionnels du secteur, a fait état d'une augmentation des réserves commerciales de brut d'environ 900 000 barils la semaine dernière, et de 3,8 millions de barils pour l'essence.
Ce sont des chiffres qui empêchent les prix de flamber davantage, étant donné qu'ils mettent en évidence « une augmentation modeste, mais beaucoup plus forte que prévu, de la production de brut et d'une hausse significative de la production d'essence », selon DNB.