Pétrole : les prix à leur plus bas niveau depuis février

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.
Par Pika O. Publié le 22 août 2024 à 12h30
Photo d'un champ de Pétrole
Pétrole : les prix à leur plus bas niveau depuis février - © www.econostrum.info

Les marchés pétroliers connaissent de nouvelles perturbations ces derniers jours, avec des prix qui augmentent et baissent au gré des événements géopolitiques et économiques. Impactés par la situation de l'emploi aux États-Unis, les cours de l'or noir ont une nouvelle fois dévissé ce jeudi 22 août pour atteindre leur plus bas niveau depuis le mois de février dernier.

Les prix du pétrole ont perdu plus de 5 dollars par rapport au début de semaine. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, est cédé à 76.08 dollars. Quant à son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI), il est affiché à 71,86 dollars le baril.

Cette nouvelle chute des prix du pétrole est intervenue après la publication d'un rapport du ministère américain du Travail révélant que, d'avril 2023 à mars 2024, l'économie des États-Unis avait créé 818 000 emplois de moins qu'initialement annoncé. Robert Yawger, analyste de Mizuho, estime que ces chiffres présagent un recul de la demande sur le pétrole. « C'est un événement qui suggère une demande (d'énergie) moindre » que prévu, a-t-il affirmé.

Emploi aux USA, morosité économique en Chine... : les facteurs qui tirent les prix du pétrole vers le bas

Toutefois, ce n'est pas le seul facteur qui fait chuter les prix du pétrole. La conjoncture économique en Chine a également joué un grand rôle à ce niveau. Actuellement, la situation du marché du travail aux USA ne fait que renforcer le sentiment d'un marché pétrolier sur lequel l'offre reste abondante, tandis que la demande tarde à repartir en Chine et s'essouffle ailleurs.

Il faut dire que les craintes du recul de la demande sont tellement importantes que les investisseurs n'ont pas pris en considération le rapport de l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA), qui a mis en évidence une chute des stocks de brut aux États-Unis nettement supérieure aux attentes. Un recul qui aurait dû soutenir les prix.

En effet, les réserves commerciales américaines d'or noir ont reflué de 4,6 millions de barils lors de la semaine achevée le 16 août, alors que les analystes ne prévoyaient qu'une contraction de 2,2 millions. Par ailleurs, les investisseurs ne sont pas inquiets concernant les tensions au Moyen-Orient, puisqu'il n'y a pas de signe de représailles iraniennes contre Israël pour l'instant.

Portrait de Pika,, un homme avec des cheveux bruns bouclés et une barbe grisonnante, vêtu d'un polo bleu foncé, sur un fond dégradé allant de l'orange au rose.

Pika O. journaliste francophone. Je couvre différents sujets d'actualité, notamment l'économie

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